En réponse à..

La liberté me paraît à l’heure actuelle une denrée rare.....
Certains diront que la liberté possède ses propres limites, mais, où les fixer...Si l’on tient compte de tous ses vecteurs, qu’elle est donc alors la définition de ce si joli mot...
La liberté ne serait elle qu’une immense contrainte que l’on s’impose ou que les autres imposent....?

Oui, Delphine tu poses en la renversant la bonne question, la Liberté comme contrainte.
Trop de liberté la tue et trop de contraintes la tuent aussi. Travail de funambules que de marcher sur ce fil tendu au-dessus de l’abîme, p’eut-être la liberté est elle au fond de soi ? J’ai souvenir du joueur d’échec de Sweig qui dans sa geole s’inventait des parties de ce jeu impérial et conservant sa liberté de penser, de mémoriser, de se battre contre lui même aux portes dela folie le gagnant a pu rester relativement humain. C’est peut-être cela, la liberté. Une condition intérieure. Mais l’environnement compte aussi, alors...Merci de ta visite questions et bisous, Hada de lo lontano.

La liberté est parfois un horizon immense qui s’ouvre sur un désert
la contrainte est parfois une petite clairière bordée d’un côté par un ravin

dans lequel des deux espaces souhaiterions nous vivre ?

il faut je crois
lire ton texte
et sortir se promener sur les 1% de terres où nos pas peuvent se poser
sans se blesser
ou enfreindre la loi.

J’y vais ... (sourire)

A choisir entre l’immense horizon débouchant sur un désert et la contrainte aux si proches verticalités mais abondant de lumière, je crois que je choisis la seconde... par goût naturel pour les métamorphoses nécéssaires qu’engendre le danger, et peur de l’ennui qui nait de l’uniformité.

Et tu as raison de le souligner, la liberté, cela s’invente à chaque pas, dans ce 1% d’ espace que les pieds vont dessiner inlassablement.

Merci de ta visite, Poète, elle me touche infiniment.

A ce brillant exposé, je vais répondre de manière trés terre à terre, car à ce niveau-là il y a des choses qui m’inquiètent (et c’est certainement ma place).
Inquiétudes que tu as soulevées, ou plutôt ressoulevées. Mais c’est le but de toute réflexion.
Liberté : je crains qu’elle ne soit en voie de disparition. Je ne vais pas m’étaler pour faire bref, mais j’ai la sensation qu’on veut faire des générations futures des êtres décérébrés, et tous les moyens sont bons : l’éducation, l’instruction sacrifiées ; le matraquage des médias etc...Je ne pense pas que tu dises le contraire. Comm la liberté se pense, se réfléchit (c’est du moins mon opinion), plus de faculté de réflexion, exit la liberté.
L’égalité : moins que jamais. Voir l’individualisme forcené
La fraternité : combien de temps va-t-on laisser ce mot "dangereux" dans les dictionnaires ? Même réflexion que précédemment.
Merci de m’avoir donné l’occasionde lancer ce petit cri. J’espère ne pas avoir été trop long ou à côté du sujet. Bisous.

oui, Domi, c’est exactement ce que pressentait Tocqueville, que je t’avais donné à lire je crois.
Un système éducatif qui forme des citoyens aptes à penser par eux mêmes. Mais hélas, on va comme tu le dis si bien dans le sens inverse.On prémache le travail des gosses en classe, on les conduit tout doucement à devenir des robots.

L’égalité, je n’y crois que dans le sens d’équité de redistribution des chances.

Par contre je crois à la fraternité, mais pas une fraternité sirupeuse, une fraternité virile, qui sache secouer l’autre quand il en a besoin pour avancer.
Continue de crier, j’aime beaucoup(sourire).