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Bonjour Saskia. Par deux fois je suis venue lire et relire ton texte et bien qu’il trouve un écho en moi j’ai de la difficulté à croire que cette femme soit détruite. Qui peut savoir ce qu’elle a au plus profond d’elle-même ? Peut-être n’a-t-elle pas le même regard que toi sur sa vie ? Elle seule sait pourquoi elle n’est pas partie. Dans la vie il faut parfois faire face à l’entourage en faisant comme le roseau de la fable. Même courbée à toucher la terre, je veux croire qu’il reste toujours au fond d’elle une étincelle d’énergie qui lui permettra de se redresser quand l’environnement le permettra. C’est ce qui fera sa force.
Annie

Touchée !

Je l’admet, mon texte est un peu orgueilleux. Peut être que c’est faux, peut être qu’elle n’est pas brisée, rien du tout... Maintenant, faire passer dans un texte toute l’expérience qui entoure les émotions évoquées, c’est compliqué.
Enfin j’ai pas vraiment d’arguments. Peut être que tu as raison... Et sincèrement, je l’espère !
En tout cas, il est des yeux qui s’éteignent et d’autres qui se rallument après des années d’absence ; je voudrais croire que ce sera le cas et que le roseau se redressera.
Merci de ta lecture (double et attentive *rires*) et de ton commentaire

Rien n’est simple, l’amour peut être un jeu pervers.
Pas simple de partir, malgré les déchirures et la souffrance.
Partir pour aller où ?
Partir pour lui laisser la place belle ?
Partir et nier ce qu’elle a réussi à construire ?
Partir et les abandonner ?
Et si c’était ça l’insoutenable pour elle ?
Elle, si belle et ‘grande’, une âme noble qui a su (re)construire cette famille.
Il est bien entendu terriblement désolant de voir ses yeux éteints.
Elle a besoin de leur soutien, en souvenir de tout ce qu’elle a été pour eux, ce qu’ils ont été ensemble, indissociables,

Elle partira peut-être,
C’est peut-être préférable,
Elle ne pourra jamais le faire,
Sans la certitude de les revoir régulièrement, ailleurs, mieux, dans une complicité retrouvée…

Difficile à commenter, Saskinette, tant d’émotions soulevées et qui bouleversent...

Bien amicalement,
Papabul

Peut être, papafred, peut être... Peut être qu’elle n’a pas voulu partir, pour eux, peut être qu’elle n’a pas voulu abandonner ce qu’elle construisait, peut être que c’est moi qui me trompe en croyant qu’elle n’a pas fait le bon choix.
Peut être...

De toute manière, le choix est fait, les dés jetés et les yeux éteints. C’est ça le plus dur, sans doute... Savoir qu’on ne revient plus en arrière.

Merci pour ton commentaire comme toujours...
Amitiés

Saskisoph

Et elle sera toujours forte,
Tant pis si les autres pleurs dans l’obscurité,elle les a rendu hommes ;
Tants pis si on l’a piètiné ;
Tans pis pour beaucoups de choses...

Elle l’est et le sera pour toujours...

J’espère tant que tu as raison, Spica !

Merci pour ta lecture