En réponse à..

Ecrire

Ecrire pour vivre encore,
Pour défier la mort,
Pour être toujours là
Bien que dans l’au-delà.

Ecrire pour te parler,
Te guider et t’aimer,
Laisser auprès de toi
Un petit peu de moi.

Ecrire pour que jamais
Tu ne puisses oublier
Que tu es tout pour moi,
Tout, et bien au-delà !

C.Becques

Je me suis comme toi posée les mêmes questions, osé le même rêve... Et puis 2009 m’a enlevé quelques personnes que j’aimais sans qu’ils aient le temps de me dire aurevoir, alors j’ai décidé que je franchirai le pas, et j’ai publié toute seule mon recueil de bout en bout, sans que quiconque ne se mette le moindre centime dans la poche sur mes écrits qui valent ce qu’ils valent mais qui sortent du cœur.
Si demain devait me voir rejoindre Papabul,j’ai fait ma petite distribution auprès de ceux que j’aime, je suis en paix.
Je présenterai ce modeste livret à la médiathèque de ma ville samedi 13 mars pour le printemps des poètes... L’émotion sera intense, car il n’y a pas si longtemps, Fédéric était à mes côtés dans ce même lieu...
Comment oublier ?
Ose Maouriane... Pour ne pas avoir de regrets.
Cordialement.
Claudie

Merci Claudie pour ce joli poème.
Un jour, qui sait, poussée par je ne sais quelle force, je publierai.
En tous cas, bonne journée samedi, moments d’émotions et de plaisir. Je penserai à toi.
Amitiés.
Maouriane

Ecrire oui ! Peindre, oui ! Pour soi, pour les autres et simplement laisser une trace de nous quelque part, le jour où..

Ecrire pour devenir auteur à temps plein, peindre pour devenir un nouveau Sisley ? non !

J’ai longtemps fait le rêve illusoire que la littérature sur papier pouvait, si on l’a met en exergue, montrer au grand public que derrière des Prix Goncourt et Renaudot, il y avait un autre monde, un monde d’êtres sensibles qui déclamaient leurs sentiments sans ce préoccuper de l’argent ou de ces valeurs hostiles qui sont hélas les racines de demain.

S’il te plais Maouriane, écris pour toi, pour nous, car c’est un véritable plaisir que de te lire, après tout nous avons tous fait nos best-sellers ici.
Demain, oui demain peut-être, la Plume tendra encore sa main pour éditer certains auteurs associatifs, ou pourquoi pas tous les auteurs actifs.. mais le choix est difficile car toutes et tous méritez au moins des pages papier..
Le projet n’est pas abandonné, il est en léthargie..

Il n’y a que les Plumes juste elles et personne d’autre qui pourront le réveiller..

Merci Bernard. Je continuerai d’écrire sur la Plume, même si je suis moins active car moins de temps, mais je passe encore assez régulièrement.
Amitiés.
Maouriane

Comme tu décris bien ce que nous avons probablement tous vécu, nous qui aimons écrire !
Il y a ceux, fort peu nombreux, dont la vie est d’écrire, parce qu’ils ne savent rien faire d’autre ; ne pas écrire serait pour eux comme ne pas respirer(Amélie Nothomb, debout à 5 heures tous les matins pour écrire ; V. Hugo, 8à 10 heures par jour debout à son pupitre ; Frédéric Dard, en costume à son bureau dès 8 heures...)
Et puis il y a ceux qui vivent de plein d’autres choses, tout en écrivant dans leur tête, parce que l’écriture est pour eux un plaisir (parfois douloureux !). Ceux-là rêvent qu’un jour, ils rejoindront les premiers ; ce dont ils ne se doutent pas, c’est qu’être publié, certes, c’est une vraie satisfaction personnnelle qui rassasie quelque temps l’ego, mais c’est aussi être dépossédé de ce qu’on a écrit, c’est s’exposer à la critique, à la jalousie, à la flatterie et parfois, à la récupération. Les livres qu’on écrit dans nos têtes sont à nous, rien qu’à nous : aucune page n’est définitive, tout est à inventer, toujours. Je me demande si rêver d’écrire ne porte pas plus qu’écrire. Amélie Nothomb, ne publie qu’un roman sur deux : les autres, elle les garde ! Ecrire pour être publié, ça devient un vrai travail, bien loin du rêve initial.
Les fumeurs fument en rêvant du jour où ils auront arrêté ; quand enfin ils y arrivent, ils s’aperçoivent qu’il leur manque quelque chose, qui n’est pas la cigarette... L’écriture, c’est un peu la même chose.
N’arrête pas Maouriane.Je te lis avec plaisir !

Merci Cassiopée. Il est vrai que les livres que nous avons dans la tête sont à nous, mais l’envie de les partager peut être aussi un besoin, tant pis les risques que l’on prend, il doit y avoir quelque part du plaisir.
Je continuerai donc de me promener, mes mots à la main, dans le salon de la Plume.
Amitiés
Maouriane