En réponse à..

"Dieu, que l’hiver est long et triste cette année "

je suis tout aussi "figée" par cet hiver qui porte encore des peines à nos cœurs..
j’attends
je ne sais pas très bien quoi
mais j’attends

impression d’être un poisson rouge dans un bocal !

merci JC pour ce sensible poème

Bonsoir Ris ! Désolé d’avoir rajouté ce poème un peu tristounet à ton fardeau hivernal... Le printemps est là, les camélias toujours précoces sont en fleurs et les lilas bourgeonnent discrètement... La vie continue malgré tout et aux moments de tristesse succèderont, c’est la règle immuable depuis toujours, des périodes plus heureuses...
Merci pour ton passage sur ce texte. Amicalement. JC

Un poème que je vais garder bien au chaud Jean-Claude..
Si la vie n’est pas d’airain, la mort nous étreint.
La disparition de Fréd et la mort de Jean Ferrat sont deux coups de poignard.

Frédéric nous accompagnait depuis longtemps, Ferrat à bercé ma vie et je ne peux m’empêcher de dire cette simple phrase reprise d’une de ses chansons :

Une simple saison d’homme entre deux marées

Nous, nous relèverons de ces disparitions qui nous atterrent..
Mais nous avons tout simplement plus de mal parce que nous sommes sentimentalement parlant des humains sensibles.

Ouralou est dans le Paradis des chiens, Frédéric et Jean sont des étoiles maintenant et si là bas il est possible de côtoyer son alter égo, c’est certains qu’ils sont déjà en train de discuter ensemble..

Merci pour ce magnifique poème..

Salut Bernard et merci pour ce compliment, même si pour ma part je trouve quelque chose d’inachevé dans ce poème... sans trop savoir ce que c’est !
Oui, la mort fait partie intégrante de la vie mais n’en est pas moins douloureuse quand elle frappe des gens qu’on aime ! En écrivant ces mots, je suis bien conscient d’enfoncer une porte ouverte mais que dire d’autre ?
On se remet de tout, c’est sans doute ce qui fait notre force, mais certains deuils laissent quand même des traces... Bonne soirée Bernard et meilleure santé à Delphine... Amicalement. JC

Bonjour JC,
Il y a dans ce sonnet quelque chose de l’ambiance de "Demain dès l’aube" de V. Hugo, comme une lassitude résignée. Pourtant l’espérance du printemps est bien là, en filigrane...
"Le réel quelquefois désaltère l’espérance. C’est pourquoi, contre toute attente, l’espérance survit".
René Char

Bonsoir Cassiopée ! C’est gentil de me ramener au père Hugo... A l’heure où blanchit la campagne ; inconsciemment ça m’a peut-être influencé dans l’écriture ( un peu maladroite) de ce court poème mais lui avait perdu sa fille, le pire drame qui puisse arriver à un père ou à une maman... J’avais commencé ce petit texte en pensant à Fred et puis la mort de Ferrat l’a un peu dévié du but original ;
je pense que tous les deux avaient des points communs, alors pourquoi pas ? J’ai bien aimé la citation de Char ainsi que la Consolation N° 3 de Litz que j’ai écouté avec plaisir... Merci pour tout cela ! Amicalement. JC