En réponse à..

savoir qu’il est possible de connaitre ce sentiment de "plénitude" dans l’incertain..me rassure en fait
merci pour cela, merci pour ce partage

tu as eu de la "chance" (ce n’est pas vraiment le bon mot) d’être accompagnée, entourée par une famille (au sens large) ayant une grande humanité

bien souvent, c’est ce qui nous manque

à bientôt

Merci Ristretto pour ta lecture et le commentaire. C’est vrai que le mot "chance" ne convient pas tout à fait car ce n’est pas que j’ai "eu" une grande famille c’est plutôt que j’ai "accepté" qu’elle soit là et que je me suis abandonnée en confiance, par instinct de survie, du moins je le crois. Très bonne soirée à toi. Annie

Bonjour Annie,
J’ai beaucoup aimé ce texte dont j’ai apprécié le style et ce qu’il a réveillé en moi.
Ce qui est terrible dans la disparition de ceux que l’on aime c’est cette impuissance que nous ressentons devant l’inéluctabilité de l’absence. Je n’ai pas peur de MA mort, j’ai peur de celle des autres, de ceux qui vont me manquer, de cette souffrance que fera naître le vide qu’ils laisseront derrière eux. C’est en fait très égoïste le deuil !
Je crois en la réincarnation et j’aime à penser que cet oiseau bleu était en effet Tanga. Suite à divers décés dans la famille, nous avons reçu aussi la visite inopinée d’un merle, d’un pigeon, d’un rouge gorge, etc... Simple coincidence diront les sceptiques... moi je préfère y voir un signe de l’après.
Merci pour ce beau moment de lecture.
Delphine.

Merci Delphine pour ton commentaire. C’est vrai qu’apprivoiser le vide et l’absence n’est pas aisé. On devient effectivement égoïste et il faut alors un entourage très compréhensif pour accompagner. Merci aussi pour le merle, le pigeon et le rouge-gorge... cela me conforte dans l’idée qu’il existe autre chose sans pouvoir déterminer quoi ! Très bonne soirée. Annie

Bonsoir Annie ! Tu sais tout le bien que je pense de ce texte qui est avant tout ton histoire... je l’ai relu, comme à chaque fois, avec beaucoup d’émotion et, suite au commentaire de Cassiopée qui nous parle de la colombe, je dois ajouter que j’ai aussi vu, peu après le départ de ma femme, un oiseau blanc, peut-être un merle, qui a voleté quelques jours sur les haies des alentours... Je suis plutôt terre à terre mais j’avoue que ces trois "apparitions" me troublent quelque peu... Nous ne savons sans doute pas tout ! Encore merci pour ce texte magnifique et tellement sincère ! Amitiés. JC

Merci Jean-Claude. Il est vrai que certains évènements que nous traversons dans la vie troublent les certitudes emmagasinées dans nos cervelles depuis nos premiers pas à l’école. A nous après de faire la synthèse avec tout cela et d’en retirer quelque chose de positif pour la suite. Amitiés. Annie