En réponse à..

Je me disais : tu n’as jamais songé à réunir tous ces poèmes et à les proposer à un éditeur ? C’est de grande qualité, celui-là particulièrement ! Il y a un univers qui t’appartient ; la Bretagne y figure en filigrane ou au premier plan : je pense que tu pourrais rencontrer un public !
Merci pour ce souffle breton !

Bonsoir Cassiopée ! C’est très gentil ce que tu me dis là, je parle de "la grande qualité", mais franchement c’est un peu excessif ; tout d’abord, les gens qui écrivent bien mieux que moi sont légions. Ensuite, pour ce qui concerne un éventuel recueil, je m’y refuse pour deux ou trois raisons principales : primo, la poésie rimée est en perte de vitesse, remplacée par la "moderne". On m’accuse parfois, et ailleurs, d’écrire comme à l’époque de Ronsard. Mauvaise querelle car si la musique classique a gardé ses lettres de noblesse, je ne vois pas pourquoi la poésie classique devrait disparaître...
Secundo : la poésie, en général, est de nos jours, le parent pauvre de la littérature. C’est un secteur très "confidentiel" où peu de lecteurs s’aventurent.
Tertio : si j’aime écrire et partager ces écrits, je tiens à ce que ça reste hors des circuits commerciaux. J’écris pour le plaisir, non pas dans le but d’atteindre une quelconque notoriété que je ne mérite d’ailleurs pas... et encore moins pour de l’argent.
Voilà, tu sais tout ! Tant que la Plume me permettra de présenter mes petits poèmes, je serai l’homme le plus heureux du monde. Si par malheur ça devait s’arrêter, j’aviserai... En tout cas, chère Cassiopée, je te remercie pour ton chaleureux commentaire. Amicalement. JC

un un sonnet de toute beauté les pigouillers liront cette poésie ils se pencheront sur ces vers qui leur rendent hommage
amitiés
raymonde

Bonjour et merci Raymonde pour ton appréciation... C’est en effet un sonnet néo-classique et non classique car dans cette discipline plutôt stricte on ne peut faire rimer endeuillés et pigouillers... A cette exception près il serait classique bien que certaines rimes sont seulement suffisantes, ce qui lui retire un peu de sa valeur mais est toutefois admis.
Quant au fond, tu l’as compris, il s’agît d’un petit hommage à des hommes qui durant presque deux siècles ont vécu du goémon sur la côte où je vis moi-même aujourd’hui... Ils ont presque tous disparu mais, des rares survivants, j’essaie à chaque occasion de recueillir quelques souvenirs... Bonne journée. Amicalement. JC