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Bonjour Jean-Claude ! Toujours sous une forme poétique dans laquelle tu excelles, voici un portrait d’enfant qui va à l’essentiel. Une réalité difficile à concevoir pour nombre d’enfants et d’adultes vivant sous d’autres latitudes dans des environnements, disons, "sécurisés". C’est un très bel hommage rendu à ces enfants-soldats qui n’ont pas choisi leur chemin. Ils ont été placés, dès leur plus jeune âge, dans des situations si violentes et douloureuses qu’ils réagissent uniquement et instinctivement pour survivre : " Que la guerre est pour toi le manger et la couche… "
Tout est dit, tout est écrit. Merci à toi pour ta perception des choses et ta sensibilité.
Bien amicalement. Annie

Bonjour Annie ! J’avais déjà écrit sur le sujet mais ce dernier poème est issu des bouts rimés que tu connais.
La vie tient parfois à bien peu de chose car je me souviens d’avoir été menacé, sur les rives du Chari, par l’un de ces gosses armé de l’inévitable kalachnikov alors que je faisais un jogging en zone interdite. C’était l’époque Hissène Habré... Le môme n’a pas tiré, ce qu’il aurait pu faire car j’étais en tort. Je pense parfois à lui en me demandant ce qu’il est devenu... vingt ans plus tard. Je ne le saurai jamais mais d’autres, là comme ailleurs, ont pris sa place et rien n’a vraiment changé...