En réponse à..

Jean Claude

Je suis entièrement d’accord sur la condition animale. Mais je ne méfie des généralités, on nous rabâche la ferme à mille vaches. Je ne la connais, par contre en Angleterre, c’est fréquent, en Nouvelle-Zélande les dimensions des troupeaux sont gigantesques. Or, les vaches ne sont pas maltraitées, elles valorisent un maximum d’herbe. Au pays de Maoris où les températures sont toujours positives, les vaches vivent toute l’année au grand air sur de gigantesques pâturages parsemés de zones d’ombres.
En revanche, le principe de la vache hors sol comme aux USA, en Israêl , en Chine, en Allemagne , là je partage ton avis, c’est révoltant.

@plus

Salut Gilbert !

"En revanche, le principe de la vache hors sol comme aux USA, en Israël , en Chine, en Allemagne , là je partage ton avis, c’est révoltant."

On est d’accord, c’est bien de celles là que je parle...

Salut Jean Claude

Moi, je ne me laisse pas influencer par les vegan. Leur sensiblerie généralisée conduirait à la famine, contrairement à ce qu’ils prétendent .Je ne dis pas qu’il faut massacrer les animaux, ni les élever « bêtement », mais ils font partie d’un écosystème et l’homme aussi. Les herbivores n’ont pas de canines, les omnivores comme le porc, l’homme, etc , en possèdent. Mettons des porcs dans un poulailler, le lendemain ce serait un carnage.
Manger de la viande, c’est la cruelle loi de la nature, les espèces animales se régulent au détriment des plus faibles sauf celles qui sont au sommet de la chaine alimentaire.
Pour revenir au début du sujet, je pousse le raisonnement à son extrême, si l’homme arrêtait toutes cultures la terre se refroidirait. Les forêts, les prairies piègent bien plus de carbone qu’elles n’en demandent pour leur entretien. Le bilan des cultures est nul, voire négatif. Et n’oublions pas l’élément principal, l’humus, la biomasse. Une terre toujours en soles épuise sa réserve d’humus . Celui-ci, tout comme la chaux, est indispensable à la transformation et l’assimilation des éléments nutritifs par les plantes que nous assimilons par la suite. Seul l’élevage restitue de la matière organique au sol, certes trop en élevage intensif, mais seule la polyculture est un système pérenne.
Autre point que je ne partage pas avec le végétarisme. L’animal n’engendre pas que des femelles, que faire des mâles dans un monde totalement végétarien, sinon les laisser envahir notre espace vital ? De plus l’idéologie végétarienne n’est pas logique, les bovins, pour ne citer qu’eux, ne produisent pas de lait sans parturition. C’est la mise-bas qui provoque la sécrétion lactée. Lors de la dite mise bas ou de l’accouchement chez la femme, le vagin envoie un signal au cerveau, l’hypophyse commande la sécrétion de la prolactine qui active les acinis dans les glandes mammaires. Ce sont ces acinis qui filtrent le sang pour en extraire les composants du lait ( 180 litres de sang pour 1 litre de lait)
Donc, il faut que l’animal se reproduise pour que l’homme profite de ses produits et l’animal finit par se fatiguer et ne plus se reproduire. En Inde la vache sacrée a fait et fait toujours tant de miséreux qu’il convient, de gré ou de force, d’accepter les lois de la nature qui , reconnaissons-le, sont très cruelles. Mais il en est ainsi si notre espèce veut perdurer, les animaux avec un maximum d’herbe étaient le passé et seront le futur. Ils restituent de la matière organique au sol et activent sa vie microbienne. il existe plus de petites bébêtes sous terre que dessus.
Même le monde végétal ne se fait pas de cadeaux, c’est la première plante qui capte les photons (photosynthèse) qui règne sur les autres et souvent les étouffe. La vie des végétaux est une compétition impitoyable. Pas de quartiers pour les plus faibles, ils meurent, retournent à la terre et servent de nourriture aux plus forts.

Je me méfie des stras qui profitent de leur notoriété pour imposer leur sensiblerie alors qu’elles vivent complètement déconnectées de la nature.

Bonne journée
Gilbert

Salut Gigi ! Tout d’abord bravo pour ton exposé qui éclaire bien des points... On sent le professionnel ! Soit, que l’on élève des animaux pour nourrir l’homo sapiens, je l’admets dans la mesure où ils sont élevés et abattus dans les meilleures conditions. Les fermes à mille vaches me font froid dans le dos ainsi que l’abattage hallal ou cachère sans étourdissement.
Ma chronique concernait trois points précis qui ne sont pas défendables à mes yeux compte tenu du mode de mise à mort soit lié à la tradition, soit à la fortune du bourreau !

Merci pour ton com. et à plus !

Bonjour Jean-Claude,
je comprends ta rage. Ce que tu racontes est bien dégoûtant. Je ne comprends pas que l’on puisse tuer des bêtes pour le plaisir de "jouer", si toutefois le mot jouer a un sens pour ces êtres humains qui ont une drôle de conception du jeu quand il s’agit de tuer.
Personnellement, je protège les animaux comme je peux... Je ne les mange pas ; je suis végétarienne !
Bonne journée à toi.
A tout bientôt.
Maya

Bonjour Maya ! Face à toi, végétarienne, et bien que mangeant très peu de viande, j’ai un peu honte de n’avoir jamais su tourner cette page ! Ca ne m’empêche pas de défendre la cause animale mais en ai-je vraiment le droit ?
Vaste débat... Merci pour ton passage chez nos amies les bêtes.