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Bonjour Maya,

J’écris depuis des années. Peut-être même des décennies ! Et rien sur les étals, rien de rien, malgré les encouragements des uns et des autres.
Pourquoi ?
Parce que j’écris essentiellement parce que j’en ai besoin, ou envie, ou besoin. Ou envie. J’essaie de bien faire et de faire bien, pour être fier de moi lorsqu’est posé le mot "fin". Mais après ?
Bien entendu, j’aimerais, comme un rêve, comme tout le monde, vivre de ce que j’écris et même pouvoir fanfaronner que j’ai été publié.
Mais je n’en fais pas le but de mon écriture. Elle est, comme cette réflexion, très personnelle.

Bon courage dans un sens comme dans l’autre. L’important est d’avoir du plaisir.

Amicalement

Bonjour Claude,

j’aime beaucoup l’idée que l’écriture puisse accompagner une vie. Elle m’accompagne aussi depuis longtemps.

Il est vrai que la publication n’est pas une fin en soi, même si elle matérialise une production. Par ailleurs, vivre de sa plume n’est pas donné à tout le monde. La plupart des gens qui écrivent ont une autre activité.

Pour ma part, l’écriture est aussi essentielle. Elle a d’ailleurs servi un peu de thérapie à un moment où j’avais vraiment besoin d’écrire quotidiennement.

Mais il est vrai que c’est surtout un plaisir.

Concernant ce travail d’écriture, j’espère le reprendre en temps voulu, car j’y ai mis beaucoup. Et puis, j’aime bien finir ce que je commence. Mon défaut, c’est la procrastination ! Du coup, je tarde un peu.

En tout cas, je n’envisage pas de proposer ce texte à la publication. Il est bien trop perfectible. Je voudrais juste le finir pour me dire que je suis parvenue à raconter une histoire.

Merci de cette lecture et de ce témoignage.

Hello Maya !
Tes propos me rassurent un peu car, de mon côté ... je peine à mettre en forme certains écrits désordonnés, regroupés dans un classeur. Papiers de toutes formes et dimensions avec idées et souvenirs à canaliser. Peut-être d’ailleurs n’arriverai-je jamais à le faire. En fait je crois qu’il faudrait que je m’isole un long, très long temps, à la campagne, sur une île, sans aucune préoccupation au quotidien, pour que tout puisse se poser car actuellement c’est pas mal embrouillé.
Ne t’inquiètes surtout pas, laisse faire l’humeur et le temps et tu verras, un jour tout se déclenchera. Je te le souhaite de tout cœur. J’en profite pour te souhaiter une très bonne année 2016 § Amicalement ! Annie

Bonjour Annie,

tu as raison ; il faut laisser faire l’humeur. C’est elle qui m’a guidée dans l’écriture. Je crois vraiment qu’il y a des moments plus propices que d’autres pour écrire.
Pendant un certain temps, je n’arrivais pas à avancer parce que j’étais en panne d’inspiration, mais je crois que cela tenait davantage au doute général que je pouvais avoir sur ce que j’avais écrit.
Au fond, je me dis que ce n’est pas génial. Il s’agit d’un petit roman pour la jeunesse ; étant enseignante, je suis influencée par les jeunes. Mais je me suis rendue compte que ce n’était pas aisée. Il semble que j’ai fait beaucoup de fautes de français. Je dois donc tout reprendre, de fond en comble, mais cela ne me dérange pas.
Comme tu dis, il faut se donner le temps de le faire, et puis foncer, se faire plaisir.

J’espère te lire bientôt, et te souhaite de bonnes fêtes pour ces jours de fin d’année, ainsi qu’une année 2016 riche en poésie quotidienne.

A bientôt.

Maya

Bonsoir Maya... J’aimerais tant faire partie des premiers lecteurs de ce manuscrit quand il verra le jour ! Pour cela, ne tarde pas de trop car le temps passe vite et je ne suis plus un perdreau de l’année... Allez, au boulot !
J’en profite pour te souhaiter d’heureuses Fêtes de fin d’année. Amicalement, JC

"Au boulot !" comme tu dis... C’est un vrai chantier. La dernière fois que j’ai lu ce manuscrit, qui est un vrai premier jet, j’ai eu à corriger tant de choses que cela m’a désespérée. Je réalise, en effet, que je ne maîtrise pas si bien la langue française.
Cela dit, c’est un vrai plaisir d’écrire, d’imaginer et d’apprendre, car je crois que l’on apprend aussi beaucoup en écrivant... Il faut juste que je m’y remette.
Je te tiendrai au courant.