C’est parce qu’il y a des herbes hautes
Que les pluies sont légères
Comme les plis du monde
Sans sillage
C’est parce qu’il y a des heures ocres
Que les arts sont uniques
Comme les sons de l’onde
Sans usage
C’est parce qu’il y a des angles morts
Que les ciels sont échus
Comme les rats de lunes
Sans pelage
C’est parce qu’il y a des muses fortes
Que les bruits sont servies
Comme les sangs restés
Sans ancrage
C’est parce qu’il y a des rêves friches
Que les jours sont inquiets
Comme les doigts tissés
Sans naufrage
C’est parce qu’il y a des crises vaines
Que les soies sont domaines
Comme les yeux emplis
Sans regard