Cher Bernard, Chère Plume,
J’ai commencé à écrire vers 16 ans pour exorciser quelques mauvaises idées et parce qu’il n’y avait que le papier qui savait m’écouter, me croire et me comprendre. Pendant 3 ou 4 ans j’ai écrit, comme ça, sans trop savoir ce que je faisais ni sans trop savoir ou cela me mènerait. Puis j’ai continué à écrire, je me suis mis à lire et des textes plus intéressants ont commencé à sortir. J’ai alors cherché un endroit où les partager.
A ce moment seulement, j’ai mis ma famille et mes amis au courant de ce que je faisait avec les stylos et les feuilles de papier, 5 ans après avoir commencé. Alors que j’étais à Montréal, ma Grand-mère a découvert ma passion et a, en parallèle, lu un article sur...La Plume et l’encrier. Elle m’a envoyé l’article par La Poste et je me suis inscrit sur le site. Et savez-vous ce que j’y ai trouvé ?
J’y ai trouvé une petite communauté de gens passionnés, rassemblés par les mots et très solidaires. Des gens qui n’hésitent pas à commenter les textes et qui m’ont encouragés comme jamais personne ne l’avais fait. Alors je suis resté ici parce que je m’y sentais bien et j’ai continué à écrire. J’aurais même la prétention de dire qu’au fil des commentaires et des autres textes que j’ai pu lire, je suis devenu meilleur. La Plume m’a fait confiance et j’ai confiance en elle. Je ne me vois pas écrire ailleurs pour la simple raison qu’elle, vous, et Bernard avez été fidèles avec moi. Je veux rester fidèle à mon tour.
Je ne suis peut-être pas le mieux placé puisque j’ai été absent pendant quelques mois faute d’inspiration alors que j’aurais dû rester et commenter, supporter à mon tour les auteurs. Mais de voir que La Plume pourrait fermer m’a fait comprendre beaucoup de choses.
Je tiens à La Plume. Nous tenons à La Plume, chacun pour des raisons qui nous sont propres mais qui suffisent à nous donner de la force pour la maintenir en vie.
Merci La Plume, merci à vous tous et, surtout, merci à toi Bernard.