Le soleil descend lentement sur l’horizon, ses rayons un par un s’éteignent. La lune monte pleine et généreuse, le lac prend une couleur argentée. De légères rides viennent troubler l’onde calme. Les oiseaux s’arrêtent de chanter alentour.
L’étendue d’eau est soudain illuminée par une lumière dorée qui remonte des profondeurs. Une chevelure émerge, elle flotte autour du corps ambré d’une magnifique ondine.
Ses bras se lèvent, ses mains soulèvent ses cheveux pour les déposer doucement dans son dos. Elle lève son ravissant visage vers la lune. Ses yeux fouillent le ciel à la recherche de son étoile. Un sourire s’épanoui sur ses lèvres.
Je l’observe, nu après ma baignade, immobile sur la berge, conscient de la chance qui m’est donnée d’assister à cet instant magique.
Elle se tourne vers moi, m’observe, s’avance dans ma direction en glissant sur les eaux. Son regard est fixé sur moi, je ne peux faire un mouvement.
Un léger clapotis m’indique qu’elle sort. Je n’ose regarder ses jambes que j’imagine longues et finement musclée.
Sans un bruit, la voilà près de moi. Je peux sentir l’odeur salée des gouttelettes qui coulent le long de son cou, se rejoignent dans le décolleté de sa robe diaphane. Une onde de chaleur me parcoure tout entier.
Elle prend ma main dans la sienne, m’attire vers le bosquet tout proche. Elle retire un ruban de ses cheveux, me lie les poignets à une branche.
Je suis à sa merci. Nulle peur en moi. Elle est si belle, si féline, si femme.
De ses ongles, elle dessine le contour de mon front, mon nez, s’attarde sur ma bouche, descend encore, caresse ma pomme d’Adam, descend encore, griffe légèrement ma poitrine.
Je ne peux résister, je ne ressens aucune honte à la trahison de mon corps. Un pli malicieux s’ébauche aux coins de ses lèvres.
Elle approche son visage, sa langue mouille mes lèvres, je tire sur mes liens, je veux la saisir dans mes bras, la serrer contre moi, la coucher sur l’herbe, lui retrousser sa robe et la prendre avec ardeur et passion. Je n’en peux plus.
Mais, elle me défie, ses pupilles espiègles me rendent fou. Alors elle se baisse, s’empare de ma virilité, la goûte à petits coups de langue, la mordille et ..... Tous mes muscles se bandent, je ne sens plus le sol sous mes pieds, je ne sens plus la fraîcheur de la nuit, je suis tout entier à elle, et moi qui voulais prendre, je me donne.
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Un rêve masculin... féminin ...