Voilà l’automne qui arrive, j’ai profité des soldes pour m’acheter un nouveau sac à mains.
Oui, je sais ce que vous allez dire : ça c’est bien une femme, tous les prétextes sont bons pour dépenser de l’argent à des riens...
Eh oui, je suis une femme. Et alors ! Je n’ai pas choisi, et puis pour tout vous dire, si j’avais eu à choisir je serais née femme.
Bon ! Parenthèse terminée. Revenons au thème principal.
Donc, je reprends, au cas où vous auriez perdu le fil, non, pas le coup de fil, ni le fil à coudre, le fil de l’histoire que j’essaie de vous raconter.
Je sors du nouveau sac tous les papiers chiffonnés qui lui maintiennent sa forme, prends l’ancien, le pose sur la table et l’ouvre pour en vider le contenu.
Eh ! Oh ! Non ! Mais ! Enfin ! Qu’est-ce que font là toutes ces bêtes ?
Je sais bien qu’il y a déjà deux ans que je l’ai acheté celui-là, mais tout de même, tous ces siphonaptères métalliques qui se sont entassés, c’est assez étonnant.
Bon, faisons un rapide inventaire, au fur et à mesure qu’ils s’échappent :
Le plus rapide, vif comme l’Eclerc a déjà sauté dans la nouvelle besace, talonné par le champion, suivi de près par le sportif pratiquant, attendez, je ne sais plus, le triathlon, le pentathlon, non, non le décathlon.
Les voilà tous les trois, se bousculant au carrefour. Ils traversent, ne respectent pas les bleus, ni les verts, encore moins les gold.
Voilà qu’ils entrent, s’insinuent dans les coutures accompagnés de styl’éco qui vient juste de les doubler. Quelle course, mes amis !
Attendez, ce n’est pas fini, en voilà, d’autres, un géant les pourchasse dans les allées, il en sort de partout, personne ni échappe...
Décidément, si des extra-terrestres nous observent que doivent -ils penser de ces esclaves bagués envahis par les puces ?
Effrayés par leur première visite, sans doute retournent-ils à vitesse subliminique chez eux...
Après tout, il vaut mieux un petit chez soi, qu’un grand chez les autres.
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Invasion !
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