Divagation ????.
Les relations dans le monde du Travail ont évolué.
Il faudra s’y faire !
Les syndicats avaient pour but de défendre les intérêts des travailleurs, et lorsque le mécontentement était trop important, d’ organiser la grêve, les discussions et négociations... jusqu’à améliorer les conditions de travail ou de rémunération.
Si je devais matérialiser, la relation serait une lettre de change :
tireur : travailleurs
débiteur : patronat
domiciliation : syndicats.
Ce qui a changé....
Le patronat a décidé de prendre en charge les négociations et d’émettre lui-même des billets à ordre... de régir les négociations en les provoquant, en prenant les devants et monnayant un résultat
connu.
Il s’ensuit que d’initiateurs, les travailleurs deviennent débiteurs.
Les négociations salariales ne sont plus du domaine social, mais du domaine économique et financier.
Il est bien connu que c’est le débiteur qui finit par payer la note ! Et à repousser les échéances, l’on ne gagne qu’à l’alourdir...
Tout se paye, même la paix sociale.
De le savoir, n’est pas synonyme de rejet, bien au contraire. Le tout est d’en connaître le prix !
L’escompte permet d’encaisser les fruits d’une transaction. La dette n’est pas effacée pour autant...
Quand tout se passe bien, rien à redire...
Mais le moindre report d’échéance, la moindre contestation, un changement de domiciliation... entraine des frais, toujours à la charge du débiteur.
L’autre risque (pour les travailleurs), mais je n’ose y croire... est que l’émetteur du billet à ordre et la domiciliation aient négocié une mise en place d’une ligne d’escompte, et d’un taux raisonnable de déchet... cela s’appelle de l’affacturage.
J’espère que les syndicats ne sont pas devenus officines d’affacturage de créances sociales...
Bien triste réflexion, me direz-vous !
Mais, non, puisque je ne suis pas syndiqué...
Ce qui me génerait bien plus, c’est que vous escomptiez mon amitié ou mon amour.
A galvauder, à utiliser ces mots pour une seule rencontre, sans même prendre le temps de la connaissance, craignez de vivre à découvert !
Si je suis votre débiteur, par vos sentiments lié, saurai-je me montrer à la hauteur de vos espoirs ?
Ne voyez pas là rejet de tout sentiment, bien au contraire.
J’ai peur d’être tout simplement sincère, sans doute trop, mais l’est-on jamais assez ?
Et je sais la douleur de la déception... et ne voudrais que vous en souffriez.
Alors, perdez de vue toute idée d’escompte !
J’attends seulement avec impatience l’échéance...