Si l’été a ses fêtes comme le Cracher de bigorneaux ou le Lancer de menhirs, dont je ne vous parlerai pas, il a aussi ses drames comme celui survenu Dimanche dans le Lot. Un agriculteur âgé de quarante six ans et père de quatre enfants s’est suicidé par pendaison dans un de ses champs par crainte des faucheurs de maïs transgéniques qui, il est vrai, n’avaient cette fois « que » l’intention d’organiser un pique-nique dans le champ précité. Quoiqu’il en soit cette fois José Bové, la Confédération Paysanne et ses trublions n’ont pas seulement fauché des maïs ! Ils ont aussi contribué à faucher la vie d’un homme qui ne demandait rien à personne si ce n’est vivre de son travail !
Si on peut ne pas être d’accord avec les OGM, on n’en est pas moins tenu de respecter la loi et pour reprendre ce que disait hier JB « Nous avons la chance de vivre en démocratie, respectons en les règles ! ».
Aujourd’hui je ne voudrais pas être dans la peau de Bové et de ses compagnons, non pas pour cause d’éventuelles poursuites judiciaires, mais plus simplement pour le poids de ce décès qu’ils risquent d’avoir éternellement sur la conscience !
Août 2007