Dans cet atelier d’échange, on peut se laisser aller à rêver et à divaguer dans le même mouvement, surprenant mélange de sentiments, déroutant...
Et puis, cerise sur le gâteau, quelle excitation de savoir qu’il y a de l’autre côté du miroir/écran, un œil ou une ‘oreille’ qui capte vos désirs, vos émotions et, quelque part en nous, un mécanisme discret se met à explorer l’insondable...
indiscret, peut-être aussi, dès lors qu’il part à la découverte de ces "autres" qui se livrent pudiquement, mais cœurs et âmes...
Il ne s’agit que de mots, bien entendu, rien que des mots, des mots pour rire, des mots pour rêver, des mots pour le cœur et le ventre, des mots pour vivre et vibrer, des confidences, des métaphores... Sachant également que le discours peut parfois être énigmatique, qu’il ne doit pas nécessairement devenir tangible, point n’est besoin d’expliquer ou de justifier, le plaisir pur d’exprimer, c’est ça qui est fort, c’est ça qui est beau !
On dirait un sous-marin, n’est-ce pas Delphine ?
Il n’y a pas, dans ces rencontres, d’espace qui n’ait une fonction essentielle. Chaque cellule semble attentive au bon fonctionnement de l’autre et vice-versa. Sauf que nous ne sommes pas dans un submersible, ni même marins. Nos compartiments, à nous, nos bulles, sont distantes de plusieurs centaines (milliers ?) de kilomètres. Très bien comme cela d’ailleurs, puisque paradoxalement c’est précisément cette distance qui nous rapproche.
On forge une vie nouvelle sur les bords du canal du midi, on raconte l’Afrique à Ploudalmézeau, on ajuste les lumières à Saint Omer, tamisées pour les confidences, plein feu sur les plumes lorsqu’elles se font strass.. On cisèle des rêves à Agadir, on croque des images à Québec, on invente un univers de douceurs à Chantilly, on dessine un monde tridimensionnel à Bruxelles (même pas le temps de boire une Gueuze chez Fonske (François), c’est grave !), on imagine les décors et la musique à Thiercelieux, on fait une escale bien méritée sur l’Archipel de Théo (quelque part en Auvergne)...
On en rêve dans sa voiture de Caen à Neuilly-Plaisance, de Bézier à Ottignies, qu’importe la destination... on se rend, toujours tellement curieux, rempli d’excitation, d’un point à un autre, à chaque fois différent, des destinations ‘surprises’ et qui... -ben oui- nous étonnent et nous émerveillent...
Magique de constater que tous ces lieux, tous ces inconnus, sont reliés entre eux par le seul objet qui les occupe : une formidable émotion !
Je ne dis pas que tout ceci me (nous ?) devient indispensable, mais c’est assurément une manière fort agréable d’apprendre à relativiser le ‘Bourdon’, le temps et l’espace, les joies, les peines, les doutes et les doutes, ..., "la vie", quoi !
Voilà, j’avais juste envie de vous remercier, Bernard, Delphine et vos autres complices, d’avoir ouvert vos jardins, dans lesquels j’éprouve une véritable jubilation... et il est évident (dois-je alors le préciser ?) qu’il faudrait bien plus que ces quelques lignes pour rendre hommage à toutes les plumes qui me font vibrer...
Je vous quitte, je dois voyez-vous suivre les conseils de mon ‘coach-doc’ Aimela’, j’essaye à partir de maintenant de synthétiser.. (hihi, le blague là, Aimela..)
Et s’il me fallait résumer le tout en un seul mot :
> > > > A B R A C A D A B R A A A A ! < < < <
Votre lecteur gourmand de toutes ces friandises généreusement offertes,
Papabul