Que dire ...
Je ne me sent pas bien, un peu seul et si démuni face à la vie, face à ce temps qui passe, face à moi et ma petite existence ...
Oui, je vis là sans être là.
Je vivote, je m’occupe et laisse de côté l’essentiel.
Je crois penser à moi, à mon avenir avec mon fils, à mes besoins, à ce que je ferais demain mais je ne me regarde pas déambuler, tel un pantin, sans comprendre où va mon chemin.
Je suis perdu dans un labyrinthe que j’ai moi-même créé en voulant me protéger de mes démons. C’est dur ... c’est dur ... et, les larmes dans les yeux, j’ai des difficultés à lire mes mots, ces mots qui me font si mal à admettre ...
Pourquoi je suis triste, pourquoi je pleure aujourd’hui ?
Je devrai plutôt reconnaître que ma situation n’est pas si pénible même si elle n’est pas si enviable.
Écrire pour moi est comme une respiration de l’esprit mais je me vois ici en train ... en train de reprendre mon souffle comme si ... comme si une partie de moi voulait se rebeller et me faire comprendre que ... que j’ai besoin d’exister par moi-même mais aussi pour les autres.
La goutte au nez, je devrai me moucher un bon coup mais ... je suis là à me cramponner à mon crayon et à vouloir croire que je n’ai pas de besoin, que je ne manque de rien ...
Je dois admettre ma situation et puis oser demander de l’aide, accepter le sourire de l’autre et la main tendue même si je n’ai rien à me reprocher à part, peut-être manquer à quelqu’un.
Georges
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