A lire : Tout va mal ! et le reste.
Décidément, Jean-Claude, j’adore tes chroniques et quel humour ! (Ami lecteur, à découvrir absolument sur "jean-claude-jugan-point-fr. n’est point frileux".)
L’actualité relevée cette semaine ci dans ta chronique a effectivement de quoi nous faire rétracter les bourses . Tant de noirceur et de bassesse, forcément pas bon du tout pour la libido... .
Le crac-crac boursier (ta remarqué aussi ? c’est toujours les mêmes qu’on enc... aisse).
Voilà ce qui arrive quand on fait du fric avec du fric, on vit dans l’illusion et dans le mensonge, gonflant les résultats (ou les espérances de-) par là, coupant les têtes par-ci (en anglais on appelle cela le rightsizing, plus politiquement correct que "downsizing" ou "coupe sombre dans les frais fixes", donc l’emploi).
Quand on vous le disait, qu’il valait mieux bâtir une économie sur le commerce, l’agriculture et la production et pas des valeurs aussi abstraites et volatiles que les actions et la monnaie ! (en plus c’est tellement menu..).
Chouette image que "la bourse aux bonnes actions". Ça me rappelle ce film américain très sympa : "Un monde meilleur" (Pay It Forward) : le jour de la rentrée le prof propose aux élèves (12 ans) comme thème de travaux pratiques, d’imaginer un système pour changer le monde. Trevor prend très au sérieux cette proposition et suggère de démarrer une chaîne de solidarité, en portant secours à trois personnes et en demandant à chacune d’elles d’en faire autant. En imaginant l’élargissement de la pyramide, l’effet de cascade et de contagion... on se met à rêver d’un monde de solidarité. Malheureusement Trevor meurt à la fin et tout le monde pleure. (du moins ceux qui ont du cœur ET des glandes lacrymales).
Il paraît alors évident que les scénaristes du monde ont des instructions du "pouvoir" : ne pas permettre aux citoyens de rêver d’un monde meilleur*. L’isolation, l’exclusion, l’égocentrisme sont tellement plus contrôlables qu’un effet de masse...
(* sauf les enfants, faut les nourrir aux contes de fée pour en faire des adultes dociles et crédules).
En ce qui concerne le paradis fiscal belge, il s’agit assurément d’un miroir aux alouettes. Bien entendu l’impôt sur la fortune n’existe pas ou du moins pas dans les proportions françaises. ..?..j’avoue que je ne sais pas, j’ai pas de soucis financiers, je n’ai pas de finances..!
Mais Bruxelles est bien loin de Monaco ou de Genève ! Les belges "moyens" vont -eux- en France, le taux d’imposition "normal" y est plus allégé !
Comme quoi, tout dépend du bout de la lorgnette... certains sont assis sur des planches à clous d’autres ont le cul dans le beurre...
Quand je disais plus haut que la solidarité est une valeur démodée et subversive !
Je n’aborderai pas le point soulevé sur la médecine, je suis déjà assez écœuré comme ça..
Alitalia bat de l’aile... comme tu y vas ! . On a connu cela ici il y a quelques années, grâce au secours de Swiss Air qui a foutu par terre (un comble) et en faillite notre Cie Nationale*... avant de se foutre elle-même en l’air... ( * Sabena, dont les voyageurs du monde disaient : Such A Boring Experience Never Again, plus jamais une expérience si ennuyante).
Berlusconi le roi des clowns, mais il n’est pas le seul, que du contraire, preuve en est, s’il en fallait encore, que le citoyen est bon public et sans doute un peu maso...
A propos de public, la télé réalité comme reflet de la culture, dis-tu ? C’est à craindre et je trouve cela effrayant (sauf peut être Koh Lanta, que je trouve distrayant, comme je le disais l’autre jour, pour le minimum d’images qu’on a des paysages. Mais en disant cela, j’ai l’impression de dire que je lis Play Boy pour les articles de fond qu’on y trouve...!
Heureusement, il reste des émissions d’actualité, de géo, d’histoire qui offrent une toute autre dimension.
Cela fait des décennies qu’on le dit, la télé abrutit et nivelle par le bas... J’entends cela depuis que mon père a acheté notre première télé à notre retour d’Afrique. Mon pauvre père qui se plaignait déjà dans les années ‘60... s’il savait... je l’imagine faire de multiples triple-salto dans son urne funéraire...
D’un autre côté on est foutu. La télé est indispensable à tous ceux évoqués ci-dessus, pour manipuler les foules.
Bon, je relativise, c’est tellement moins fatiguant de regarder n’importe quoi après une journée de labeur, que de prendre un livre ou de rencontrer son voisin de pallier.
Bon, OK, je fais aussi partie de ces gens là... avec la vie qu’on mène... je n’arrête pas d’acheter des bouquins que je lirai, me dis-je, à ma pension...
Ou alors je mourrai avant et totalement idiot..?
Voilà la grande aventure de ma vie, mon risque suprême..!