Juste quelques lignes pour en finir avec ma Chronique d’avant-hier et je vous promets de ne plus vous parler des aventures routières de mon frère !
Il est donc rentré hier en notre bonne ville de Ploudalmézeau où, pour votre information, il n’y a ni feux tricolores ni bornes rétractables, les seules bornes mais celles là solidement fixées, étant les bittes d’amarrage situées sur les quais de Portsall… pardon Madame ? Non, ne rougissez pas, ce n’est pas ce que vous imaginez ! Une bitte d’amarrage est un cylindre en général métallique, à la tête renflée (voir Larousse), située donc sur les quais et utilisée pour… amarrer les bateaux et uniquement pour cela ! Donc mon frère et sa charmante épouse sont rentrés chez eux sans leur voiture laissée aux bons soins du garagiste de Sarlat qui, compte tenu du mois de Mai français assez peu consacré au travail, leur rendra le véhicule dès qu’il le pourra soit au bas mot dans quinze jours ! Ne nous inquiétons pas, ils ont une seconde voiture… Mais là où je voulais en venir c’est au cadeau surprise qui leur a été adressé par courrier de la Gendarmerie de Saint Jean d’Angelis, ville traversée au cours du voyage aller… Flashé à 56 km / heure pour une vitesse autorisée de 50 et malgré la décote automatique appliquée par le système, mon cadet a quand même été verbalisé pour une vitesse finale de 51 km/ heure au lieu de 50 ! Quatre vingt dix euros et un point de moins.
Ces us et coutumes là ne datent pas du Moyen âge et, je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai du mal à m’y faire ! Pour conclure je dirai qu’il y a des voyages où l’on regrette de ne pas avoir pris le train…
Mai 2008