L’amour,ce mot magique,ce sentiment indéfinissable,cet enfant de bohême apatride,dont les vieilles traditions nous disent qu’il était là avant que fûssent ni cieux ni terre et que c’est grâce à son air que ce monde réspire et se maintient en vie ;que c’est grâce à lui que la chatte allaite ses petits et se transforme en lionne toutes griffes dehors lorsqu’un quelconque danger les menace ;c’est grâce à lui que l’oiseau parcourt de très longues distances pour revenir le soir chargé de nourriture afin de faire taire une nichée de becs ouvèrts,criants de faim ;c’est au nom de ce même amour qu’un homme unique et merveilleux subit une souffrance atroce et abominable dans sa chair et fût crucifié pour avoir voulu uniquement délivrer les gens du joug de l’égo et leur montrer la voie de la paix intérieure.
Tout le cherche cet amour,partout et dans toutes les directions,mais seuls y parviennent ceux qui se donnent la peine de regarder au fond d’eux,et ils sont très rares,sinon comment éxpliquer tant de haines,d’injustices, de malheurs et si peu de bonheur ?.
Voici quelques unes de ses innombrables facettes :
L’AMOUR, c’est lorsque tu rencontres subitement le regard ténèbreux d’une belle femme,que sous l’impact de ces yeux revolvers tu fèrmes les tiens une dixième de seconde et qu’en les rouvrant tu réalises que la belle créature a été avalée par la foule mais qu’au fond de toi tu sais que son image restera gravée à jamais sur les parois de ta mémoire.
L’AMOUR, c’est lorsque tu trouves un morceau de pain jeté sur le trottoir,tu te penches,le remasses,l’époussettes,déposes dessus un petit baiser et que tu l’enfouisses dans la fissure d’un mur de peur qu’il ne soit piétiné par des pieds aveugles.
L’AMOUR, c’est lorsque dans un jardin publique tu t’arrêtes devant une belle orchidée que tu aimerais voir trôner dans un vase sur la table de ton chevet,tu regardes à gauche et à droite pour t’assurer qu’il n’y’a pas âme qui vive,tu te penches dessus,fèrmes les yeux,remplis tes poumons de son parfum capiteux et tu t’en vas sans la cueillir.
L’AMOUR, c’est lorsque frappe à la porte de ton cœur un visiteur inconnu tard dans la vie et que tu lui ouvres toutes grandes les portes de ton âme sans te donner la peine de chercher à connaitre,ni son identité,ni sa couleur,ni sa confession.
L’AMOUR, c’est lorsque tu rencontres au coin d’une rue,une personne que la nature a déshérité, avec un visage difforme et laid,et que tu ne détournes pas le tien,au contraire tu le regardes bien dans les yeux et tu lui souris pour lui faire sentir que la chaleur humaine éxiste et qu’au delà de cette laideur il y’a une âme comme la tienne.
L’AMOUR, c’est lorsque tu sors le soir sur ton balcon pour fumer une cigarette,et qu’ayant términé,tu ne jettes pas ton mégot par dessus la balustrade malgré que la rue est désèrte.
L’AMOUR, c’est l’image vivante de la scène d’un petit garçon et une petite fille,se tenant par la main,traversant un champs de blé sous la pluie,sur le chemin de l’école dans une campagne lointaine.
L’AMOUR, c’est lorsque tu ouvres un vieux livre poussièreux et que tu tombes sur une rose sèchée,enfouie entre les pages depuis des années,offèrte un jour par une femme dont tu éssaies de redessiner les traits dans ta mémoire et que tu n’y arrives pas.
L’AMOUR, c’est lorsque tu poses ta tête sur ton oreiller,avec la certitude que les rêves que tu avais quité la veille sont toujours là à t’attendre pour t’emmener sur leur nef étoilée vers un monde où tout est juste et à sa place,un monde où on ne tue pas les enfants.
L’AMOUR, c’est cette boule d’amèrtume qui se forme au fond de ta gorge,lorsque tu découvres la trahison de ceux qui sont les plus proches de toi et qu’au fond de ton cœur,tu sais que tu as déjà pardonné.
C’est aussi,ces ailes invisibles qui te poussent soudain,lorsque tes yeux rencontrent l’innocent regard d’un bébé et sa risette angélique,dans les bras de sa mère.
L’AMOUR, c’est ce moment unique au crépuscule,lorsque le soleil éclate de mille feux rougeoyants et que tu es assis en face de l’océan en compagnie d’une belle femme gracieuse et mystèrieuse appelée:solitude.
L’AMOUR, ce sont les petits doigts de ta petite fille,jouant avec ton oreille pour te réveiller à six heures du matin alors que tu avais décidé la veille de t’offrir une grasse matinée bien méritée après une semaine de dur labeur.
L’AMOUR, c’est cette bouée de sauvetage que chacun porte sur sa barque voguant contre vents et marées sur l’océan houleux de la vie,et que malheureusement,lorsqu’on est en train de se noyer dans ses futilités,on oublie de l’utiliser et on s’accroche aux mirages,aux illusions et à l’éphemère.L’éphemère qui s’attache à l’éphemère,quelle triste réalité !.
L’AMOUR, c’est cette chaude larme que tu sens couler sur ta joue,lorsque tu sors la tête par la fenêtre du train-vie qui te conduit vers l’inconnu,et que tu vois défiler là bas derrière,des visages que tu as aimé et qui ne sont plus de ce monde,et sur les champs de bataille de ce monde,des gens nobles et honnêtes gisant inèrtes,poignardés en traitre par la main d’un déstin caligulien.
Tu te retrouves alors assis parmis des passager étrangers,dans l’attente de ta dérnière déstination, pour déscendre avec ta valise vidée de tes années,de tes mois,de tes jours,de tes heures,de tes minutes et de tes secondes.
L’AMOUR, c’est tout celà et une infinités d’autres choses simples,auxquelles on ne prête plus hélas aucun attention.
C’est aussi ce moment où tu vas fermer les yeux à jamais et qu’autour de toi les gens ne pleurent pas,mais sourient car ils savent que l’ange que tu es est en train de quitter l’enfer d’ici bas pour rejoindre enfin son eden.
Joyeuse et heureuse année les plumes,que votre vie soit un hymne à l’amour et que la paix vous accompagne là où vous irez.