Si vous avez aimé l’œuvre de Françoise Sagan, je parle de ce qui a été publié de son vivant, ne faites pas comme moi, n’achetez en aucun cas ce roman post-mortem, ce piège à gogos intitulé Les quatre coins du cœur…
Soi disant tiré d’un manuscrit « saganesque » parait-il à peine lisible, revu et « mal » corrigé par son fils, ces deux cents pages sont à pleurer… Comment une maison d’édition comme Plon peut publier de tels navets ?
Plutôt que navet je devrais parler Cresson car c’est le nom de cette famille provinciale ayant fait fortune dans l’agro-alimentaire et vivant, je vous le donne en mille, à la Cressonnière, le château familial situé dans la région tourangelle ! Une histoire de cœur mal ficelée, des personnages sans épaisseur… Au fil des pages, des paragraphes puis des chapitres on attend quelque chose, un drame, une belle histoire d’amour, que sais-je, mais on arrive, après avoir bu le calice jusqu’à la lie, à la page 202 où s’achève en queue de poisson ce bouquin pourtant sans queue ni tête et sans véritable chute !
Passez-moi l’expression mais si c’est un coup marketing c’est aussi et surtout un piège à cons dans lequel je suis tombé comme bien d’autres avant moi si j’en crois les commentaires récoltés ci et là !
Madame Sagan a dû se retourner dans sa tombe ce qui n’empêchera pas son fils, Denis Westhoff, d’empocher les bénéfices des 80000 exemplaires mis sur le marché…
Bonjour tristesse !