" Les hommes sont comme les animaux : les gros mangent les petits et les petits les piquent. " (Voltaire)
" Oh ! Attention, monseigneur, à la jalousie ; c’est le monstre aux yeux verts qui tourmente la proie dont il se nourrit. " (William Shakespeare. Extrait d’Othello)
Quand un moineau friquet pépie
Sur un sac d’or de beau blé blond
Le chat malin tapi l’épie
Queue sur fétus prêt pour le bond.
Matois matou gare au mâtin
Qui croque rats comme croquettes
Et comme en-cas en ce matin
Chasse tous chats même minettes.
Maous molosse à grande gueule
Le maître chien t’a muselé
Et sans tes crocs tu es bégueule
Le petit rat te fait danser.
Mais le rapace en vol épie
Prêt à piquer sur son repas
Et de son bec mettre en charpie
Ce faux danseur de petit rat.
Si du désir naît de l’envie
La convoitise en intrusion
Harcèle armée de jalousie
Nos arrières d’humiliation.
A trop lorgner tout ce qui brille
On risque aussi l’aveuglement
Et dans nos dos les banderilles
Plantent leurs dards impudemment.
Et l’alouette au ciel grisolle
Tirelle haut ses tirelis
Froufroute l’air en danse folle
Et tombe au sol sur glace en bris.
Paisansage