Kesskidi, c’est ainsi que les moniteurs américains de l’U.S Air Force appelaient les élèves pilotes français quand, après la guerre 39/45, ces derniers étaient formés aux States.
Je tiens cette information de quelques uns de ces pilotes que j’ai eu l’occasion de fréquenter dans les années 60.
En effet, ayant beaucoup de mal à saisir ce que disaient leurs formateurs, les Français se questionnaient entre eux par ce... « Qu’est-ce qu’il dit ? » , devenu "Kesskidi" pour les cow-boys. Je me retrouve un peu dans la même situation quand aujourd’hui j’entends (ou je lis) ce genre de conversation entre deux jeunes cadres (dynamiques, ça va de soi) ...
Je suis timé, j’ai un call car je manque de sourcing sur la question.
Mon Number One m’a challengé sur ma proposition, alors j’applique le process.
Ben moi, j’ai fait un benchmark et j’ai eu un bon feedback pour ma prez’.
Si tu es OK, je crée ASAP un groupe sur Slack et on brainstorme...
Kesskidiz ? Ben, c’est simple !
Je n’ai pas le temps, j’ai un coup de fil à passer car je n’ai pas fait mon travail de recherche et comme mon supérieur m’a demandé de tout refaire, alors j’obéis aux ordres.
Et bien moi, j’ai piqué les idées à la concurrence et mon intervention a été remarquée. Voyons-nous dès que possible pour échanger des idées !
Pour info à la réunion suivante the Big Boss (ou the Number One si vous préférez) a peut-être ouvert la séance en précisant « Notre collaborateur Tartempion nous a quitté pour une nouvelle aventure ! »
Keeskidi ?
En clair, ça signifie qu’il a viré le salarié qui manquait de sourcing !
C’est soit une jolie métaphore, soit du foutage de gueule...
Je vous laisse le choix !
Octobre 2017