On a beaucoup parlé ces temps derniers du supplément que réclamaient certaines compagnies aériennes quand de malheureux passagers dépassaient un certain poids, non pas de bagages mais tout simplement corporel. Si la corpulence du voyageur précité nécessite la location de deux sièges, à la limite ça peut se justifier… et encore !
Voilà quelque temps j’ai lu dans la presse l’histoire suivante et je vous laisse le soin de juger par vous-même dans quelle société nous vivons.
Début Mars, un homme décède dans la région bordelaise et selon ses dernières volontés il est procédé à son incinération. Au cours de la cérémonie, un employé du crématorium prévient la famille qu’il y a un petit problème et leur demande de passer au bureau à l’issue de la crémation.
Et là c’est la surprise ! On leur explique que cette crémation, dont le montant était au départ fixé à 565 euros, coûtera en fait 830 euros compte tenu que le pauvre homme, dont le poids déclaré était de 120 kg, pesait en fait 145 kg…
Pour justifier cette augmentation de tarif, la responsable de l’entreprise funéraire a crû bon expliquer que cette surcharge pondérale, et post-mortem, impliquait une plus forte consommation de gaz !
Je savais que la mort était une industrie lucrative mais je n’aurais jamais imaginé que l’on puisse faire preuve d’aussi peu d’humanité dans de pareilles circonstances.
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Abominable !