Imaginons que le cœur est un verre,
Et que les sentiments sont le lait par exemple que contient ce verre.
Maintes fois durant notre vie on a vu le verre se briser en mille morceaux et le lait renversé sur le sol à cause de personnes qui étaient un jour très proches de nous , qu’on avait aimé , qui avaient à un certain moment de notre éxistence représentées beaucoup pour nous.
Dans des moments d’amour pur et véritable , on leur a ouvèrt les portes et fenêtres de notre cœur.
Nous leur avons donné une affection sans limites.
Nous avons fermé les yeux et étrénné ce doux rêve au fond de nous.
Dans la grandeur de cette passion elles sont devenues cet air que nous réspirons , je pourrais même dire que nous ne vivons que par elles et pour elles.
Dans le tourbillon de cette passion , nous nous sommes abandonnés aux courants énivrants de ce rêve merveilleux , serein et paisible au point d’oublier que la vie est pleine d’imprévus , truffée d’aléas et que la médaille possède deux faces ; jusqu’au jour où la douleur d’un coup bas nous fasse sursauter et que le bruit du bris de nos rêves nous réveille.
Se casse le verre.
Se dévèrse le lait.
Et nous sommes frappés de stupeur , ne pouvant comprendre ce qui nous arrive , épouvantés par le dessein d’une vie sans elles , désertée par leur présence devenue vitale à notre survie.
En pleurant nous nous aggrippons à elles comme des enfants délaissés.
L’échine courbée par la tristesse.
Brisée par la douleur.
La gorgr nouée par les sanglots.
Nous les supplions de ne pas partir.
Mais toute cette douleur restera sans compassion , sans écho , sans réponse.
Après cette spirale de tristesse , d’érrance et de douleur.
On éssaie de se relever.
De retrouver notre équilibre.
De sécher les larmes versées sur leurs vestiges.
De colmater les brèches causées par le typhon de leur absence.
On panse autant qu’on le peut les blessures de nos âmes meurtries.
On éssaie avec toutes les peines du monde à recoller les morceaux de nos rêves brisés.
Tout en laissant les restes de ce personnes dérrière nous , nous tournons leur page à jamais.
Le plus souvent du fond de cet oubli , ils ressurgissent et reviennent vers nous.
Frappant de nouveau à la porte de notre cœur.
Essayant déséspérément de raviver la flamme d’une passion éteinte à jamais.
Se parant d’histoires saugrenues tissées par leur imagination fértilisée par le mensonge.
Se construisant des ponts d’éxcuses pour arriver à cette autre rive qui n’éxiste plus.
Confiants en l’effet de leurs stratagèmes , ils attendent qu’on leur ouvre grands les bras , Qu’on déroule le tapis rouge et qu’on fasse lâcher à notre cœur sa fanfarre.
Ces gens là , sont des gens égoistes.
Au fait , ils n’aiment que ce sosie au fond d’eux.
Ils croient que la vie des autres s’arrête sans eux et reprend ses palpitations grâce à leur présence.
Du fond de leur narcissisme , ils s’imaginent que les clés de nos cœurs sont en leur possession et qu’ils peuvent partir et revenir à chaque fois qu’ils le désirent.
Que nous sommes là figés dans le temps , attendant leur feu vert pour accourir à leur rencontre.
Mais ils sont frappés de stupeur lorsqu’ils sont confrontés à une certaine réalité qu’ils ne préconisaient nullement.
Lorsqu’ils découvrent que la vie est un fleuve qui ne s’arrête jamais de couler.
Que notre éxistence n’a plus besoin de la leur.
Que la pureté de nos cœurs ne peut les contenir.
Que nos larmes avaient séchés depuis belle lurette.
Que notre autre moitié ne leur sied plus.
Et que leur durée d’utilité est périmée.
A ce moment là , c’est à leur tour de vivre l’enfer qu’on a vécu car qui sème le vent.....la suite ils la connaissent parfaitement.
Ils pleureront à chaudes larmes , certes.
Mais ce ne seront que des larmes vérsées sur une flaque de lait parterre où ils pourront se mirer et voir leur défaite.
Si un jour , il vous arrive de casser ce verre , n’essayez pas de recoller les morceaux car jamais ce verre ne pourra retrouver sa forme initiale et ne pourra jamais contenir le lait qui coulera malheureusement à travers les fissures....quoi que vous fassiez.
L’amour n’est pas un jeu d’enfants.
Ni un passe temps.
L’amour est la première religion monothéiste sur terre.
C’est la chose la plus sacrée après dieu.