En parcourant la gazette locale j’ai découvert avec stupeur que la présence de quelques bêtes à cornes était incompatible avec la production d’une énergie pourtant propre car il s’agit de l’installation à Landivisiau d’une centrale électrique fonctionnant au gaz naturel...
Bien sûr je ne suis pas non plus insensible au braconnage consistant à scier la corne du rhinocéros pour, soi- disant, rendre leur vigueur à quelques Asiatiques, à la maltraitance dans certains abbatoirs hexagonaux pas plus qu’à l’élevage intensif du genre « ferme aux mille vaches » mais ici il s’agit d’un tout autre problème car les bêtes à cornes en cause détectées sur l’emplacement de la future centrale sont des... escargots de Quimper, espèce protégée nous dit-on !
Protégée oui, mais pas menacée d’extinction car on en trouve un peu partout en France.
Il n’en fallait bien sûr pas plus pour que se crée un « collectif » de défense de ces gastéropodes cornouaillais égarés à Landivisiau, pays du cheval et non point de la bête à cornes comme chacun le sait, et ceci au détriment d’une source d’énergie qui manque pourtant cruellement à la Bretagne...
Alors oui à l’écologie mais raisonnée et défendue par des gens raisonnables ce qui ne semble pas être le cas des membres de ce collectif qui, bien entendu, ne veulent rien entendre !
Il serait peut-être plus efficace d’expliquer la situation aux principaux concernés, les escargots, certainement moins obtus que leurs défenseurs tout en sachant qu’à la vitesse où se déplace ce gastéropode, après l’avoir convaincu de rentrer chez lui il va falloir prendre patience s’il doit rejoindre sa Cornouaille d’origine par ses propres moyens !
Affaire à suivre... lentement !