Et je te traîne en vérité.
Galoche vide – qui claque au tonnerre
Grondant – qui fouette au vent
Cinglant.
Quel fardeau tu fais
Au demi-siècle écoulé.
Vite – vite – vite !
Que je te décrive
Que je te défie
Avant qu’il soit trop tard
Avant que tu aies tout mangé
Mon âme indolente et geignante.
Croque-la puisqu’elle en meurt ainsi !
Oui – croque
Croque donc – mon désespoir !
Noël
21 avril 2005
Copyright