Farouche , le passé pose sur elle une ride éphémère
Le vent lui conte des folies les nuits de sédition
Elle se pâme sous les caresses du vieux ténébreux
Ses tempes sont grises certes scellées sous un lierre odorant
La maison des mystères esquisse l’éternel
L’histoire l’a éduquée et sommée de se taire
Les tourments assoupis jamais ne seront divertis
Les pierres murent le silence fissuré par le temps
Les aubes effrontées se déguisent en fées outrant la journée
Elles ceignent l’ancêtre de tulle rose et pourpre
D’un baiser elles fléchissent la hargne de la virago
Le jour se fâche<
La maison des mystères aborde son centenaire
Au pied de son immobilité une source se volatilise
On la croyait tarie ,elle resurgit aux abords de l’été
Mystère ! son eau perlée et douce apaise l’aigreur de la terre