Dans cette VENUS sagace, j’éditerais ma vie
Je maudirais son charme filant ma dynastie
J’endiguerais les nombres, quatrain d’ennui
Médium d’une tombe pleine qui fuit
Sur un linceul de doutes je serais PYTHIE
Oracle sans vergogne aux feintes allégories
Amertume d’un amour glacial, ferment de la nuit
Ma démagogie vaincrait l’outrecuidance, seuil de l’agonie
J’acheterais les ombres, je détrônerais SATAN, hymen d’un soir
Pourparlers qui étreignent, facies noir
Le tribun des forges d’octobre, cadence d’encensoir
De profundis j’extrairais mes peurs des flammes du TARTARE
Ce soir ton aube songe, desseins aborigènes
Berceau d’une équation, démesure de la déveine
Je ne te crains pas mon esprit monte dans l’arène
Et ce combat, si singulier qu’il soit inhibera la reine
RAYMONDE VERNEY