Les ombres s’apprêtent pour le bal, soirée dantesque
Le venin se distille, sournois dans l’embrasure errante
D’un ciel somnolent cerné de sa défiance
Les nuages d’un doigt incertain peignaient la fresque
Le néant indécis escamote l’effigie du temps
Il s’en drape anxieux, sera-t-il invisible ?
Assurément lui affirma le chaos irréel
La nuit se glissait silencieuse dans la sphère des revenants
La soirée en son sein conforta les entités
Des âmes voilées se saluaient et s’embrasaient
Au feu des retrouvailles, philtre suranné
Les nouvelles s’effeuillaient au souffle ardent
D’un brasero lunaire sollicité par la lune
Percluse d’abnégation, pupilles chastes
La lune épinglait ses vengeances sur les cendres
Le bal n’eut pas de frein BACCHUS sondait le vin
Raymonde verney