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NOEL dépêche sa candeur dans un faisceau de blanche humilité
Cette nuit versera son règne dans une arène étoilée
Constellation d’un bougeoir armée, frileuse allégorie
Récital d’hiver hanté par les succubes avinés
NOEL union qui pérennise l’obscurité d’un trait filé
Les maisons vêtues d’un deuil immaculé
Patientent, les minutent s’attardent espiègles
Sur un banc d’oubli fissuré d’absence
NOEL feutré et noctambule pénètre les demeures
Dans ce hameau minuit sonnera-t-il tantôt ?
Le sommeil descelle ses paupières de nuit éclaboussées
Grince le vantail vieillard épuisé sous les coups réitérés
NOEL parfum d’absolu dictat de bon apôtre
Offre des songes silencieux aux pauvres errants
Festin partage d’une lueur, d’une solitude évincée
Le vin s’écoule distrait la joie enlace les sans regrets
Raymonde verney