Deux cuisantes défaites des armées françaises à 400 ans d’intervalles, 1415 puis 1815 ! Entre les deux, pour faire passer la pilule, 1515, victoire de François Premier à Marignan…
Pour Waterloo je crois qu’il y avait du brouillard mais il ne pleuvait pas tandis qu’à Azincourt, que d’eau, que d’eau ! Comme disent les Gardes suisses, il pleuvait des hallebardes !
A plus tard !
Me v‘là revenu d’Azincourt !
Ca se passe donc à l’automne 1415, durant la Guerre dite de cent ans. Après avoir guerroyé en Normandie et pris la ville de Harfleur, l’armée anglaise, environ 6000 hommes, à court de vivres décide de rejoindre l’Angleterre à partir de Calais où sont mouillés ses navires ...
C’était sans compter sur la Chevalerie française et son armée forte de 12000 hommes qui les attend près du village d’Azincourt… Les British n’ayant plus rien à becter vont se rabattre sur les moules récupérées en baie de Somme… moules qui feront 2000 victimes dans leurs rangs car les célèbres bivalves étaient avariés. Ceux qui n’en meurent pas sont victimes de sévères désordres intestinaux qui permettent de les suivre à la trace !
Les Français, convaincus de leur supériorité car très imbus de leur personne, (comme d’hab), commencent à arroser la victoire la veille de la bataille et se débrouillent tellement bien sur le plan tactique que le lendemain l’armée entière, hormis mille prisonniers de haut rang et donc monnayables, sera massacrée sur place en trois heures de temps… Pourquoi ?
Pour cause d’embourbement des hommes et des chevaux qui attendirent immobiles des heures durant sous la pluie et dans la boue que messieurs les Anglais se décident à attaquer les premiers... Autre détail : en baie de Somme les Anglais avaient, en plus des moules, récupéré les pieux dits de bouchot qui leur serviront, taillés en pointe, à éventrer les chevaux français…
Autres rescapés, le Duc de Bretagne et son armée de 3000 hommes qui arriveront au lendemain de la bataille avec « 300 putes armoricaines » selon l’auteur… Tout ce beau monde, pas vraiment motivé fera demi-tour cap à l’ouest sitôt constatés les dégâts !
Pour plus de détails rien ne vous empêche de lire… Azincourt par temps de pluie ! l’ultime ouvrage de Jean Teulé…
Morte couille*, quelle pâtée !
* Juron d’époque que je laisse à chacune et chacun le soin d’interpréter à sa guise…