Entre les dieux de l’Olympe de Christine et les Dieux du Stade de Vincent, mon imagination, envoutée par une toccata et fugue en ré mineur et la fragrance d’une tasse de thé pomme cannelle, est allée se promener aux Jardins des Hespérides.
J’y ai rencontré un marchand de temps aux abdominaux artistiquement dessinés. Il y dégustait une jatte de mousse au chocolat noir avec une pointe de vanille de l’Ile Bourbon en lisant les aventures du clone de Da Vinci revenu de l’école après y avoir déposé son petit trésor de 5 ans.
Un peu plus loin, dans une grotte de granit éclairée par des torches multicolores, une sorcière au nez rouge et au doux regard concoctait un philtre d’amour encouragée par un môme plus grand que Maxy.
Assise sur un canapé recouverts de coussins de soies chamarrées, une maman et son « petit chat », attendaient.
Au sortir de cet antre, un forgeron plein de sagesse, maniait le marteau qui venait rebondir sur l’enclume du dieu de feu pour forger une belle épée.
Sa lame manipulée avec dextérité tranchera quelques nuages ainsi soleil réchauffera la blessure qui vit au fond d’un cœur.
Héraclès, repu, se leva pour aller cueillir quelques pommes juteuses pour les offrir aux affamés et sans abris qui, des bords du Léman jusqu’ici, ont suivi un vieil mais fort sympathique observateur.
Levant la tête, je vis une étoile lointaine des tréfonds descendre lentement pour éclairer une clairière.
Une gente dame y écrivait de bien belles danses de papillon.
La musique de Bach s’acheva. Sous le soleil des barbares, au son d’un roch me baby, je m’éveillais sur un banc aux côtés de l’homme qui accompagne ma vie, mes rêves, mes joies et mes douleurs.
Mesdames et messieurs, amis taquineurs de plume, je vous remercie de m’avoir inspiré ces quelques lignes qui ne sont qu’un modeste témoignage du plaisir que j’ai à lire et relire vos écrits.