Tandis que nous nous approchons de l’ile
A bout de mythe
Nous nous éloignons du soleil
Le plus triste
Est cet enfant
Comme il demeure prisonnier des coraux
Comme ça saigne dans la tète
Puis quelque chose s’est réveillée en nous
Sous la forme d’une eau d’une mémoire de larme
Une soif, là ou la mer est
Nous ramons entre les seins des vagues endormies, sur une route comme une planche
Qui porte un autre nom, nous sommes vraiment
Très tendus
Il faut vraiment regarder à rebours comme le ciel ce qui normalement ne nous quitte pas
Nous quitte moins, devient plus, on explose dans les jambes et les bras écartés, les yeux écarquillés, gout de sel, une ouïe affutée dans les oreilles
Les rives se rejoignent dans la main
Cette sensation concerne
Un escalier de pierres ouvert sur l’abime des vagues plus grandes au toucher
Ici nous nous sommes pris dans les bras un long moment
Et pourtant il s’y trouvait quelque chose d’incertain
Il y a apparemment une ville claire, engloutie
Comme monde
On ne sait pas dire comment ils vivent
Nous vivons avec
Derrière des portes secrètes qu’on n’ose pas ouvrir
Baissée la tète auprès d’autres tète au crâne scalpé toutes droites
Une amère fin nous vêt.
Cela nous l’avons déjà rêvé souvent.
Nous sommes des fleurs qui tanguent mais nous tenons bon quand nous attendons dans les pots.
Nous buvons de l’eau par le dessus et ceci pour raffermir nos tiges
Notre calendrier annonce qu’au-delà, du 21 décembre 2012 tout va changer.
Partout on nous connaît à notre ile du vent.
Pourtant celui-ci est incertain.
La plus petite chose nous rassemble
Hé oui, nous voila mayens
danseurs nocturnes, sommes trés loin de nous-meme.
Maya, son air vert est pur, y faire circuler un bon courant respiratoire
tout enflamme tout, ainsi arrive le jour, jour
où rien ne se touche, là nous avons une place.
Nous pourrions
presque nous rétracter.
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La fille du vent
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L’ile de maya
Il faut vraiment regarder à rebours comme le ciel ce qui normalement ne nous quitte pas
Nous quitte moins, devient plus, on explose dans les jambes et les bras écartés, les yeux écarquillés, gout de sel, une ouïe affutée dans les oreilles
Les rives se rejoignent dans la main
Cette sensation concerne