C’était un jour d’été, de juillet je crois. J’avais 15 ans. C’était dans Paris. Je ne me rappelle pas le lieu exact. Il faisait chaud, très chaud. J’étais au bout du rouleau, n’arrivais plus à croire, ne voulais continuer. Puis tu es apparu, m’as tendu la main. Tu étais beau, portais un grand manteau noir. Tes cheveux longs, attachés et bruns, caressaient mon visage trempé de larmes. Tu trouvas les mots pour me réconforter. Tu me fis comprendre que la vie était autre que ce que j’en voyais. Elle avait aussi ses côtés positifs : l’amour, l’amitié, la tendresse, la passion... Tu m’as redonné le sourire ce soir-là. Nous avons marché des heures durant le long de la Seine. Je retrouvai peu à peu l’espoir d’une vie meilleure. Puis, le lendemain, à l’aube, exténués, nous allâmes chez toi. C’est là que tu m’as violée...
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Une amitié presque parfaite
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