Confidence
Je voudrais vous parler de ces oiseaux fous. De ces gens, qui par un sourire peuvent cacher leurs tristesses, leurs peines.
Qui, pour ne pas ennuyer les autres, préfèrent rire aux larmes et faire rire les autres.
Ceux qui derrière tous ces masques, ne sont en fait que des enfants déchirés, abîmés.
Ils sont quelques’uns. Hommes, femmes, qui sans arrêt, se posent des questions sur eux et sur les autres.
Ils se fondent dans toutes les situations. S’accommode de presque rien. Ils refusent de voir ceux qu’ils aiment tristes, car pour eux la tristesse des autres est plus grave que la leur. Ils considèrent, qu’il n’y a qu’eux qui peuvent souffrir. Oh, ils ne cherchent pas la pitié, au contraire, ils la refusent.
Ils profitent de chaque instant, de chaque minute passé avec un être cher.
Ils cherchent le bonheur mais savent quand le cherchant, il n’arrivera jamais. Alors pour pouvoir continuer à vivre, à croire, ils participent au bonheur des autres.
Un d’eux est peut-être à côté de vous. Il vous regarde, il vous écoute et il sourit.
Un d’eux est peut-être votre meilleur ami. Votre ami d’enfance, votre ami à qui vous avez toujours tout dit. Il inspire tellement confiance.
L’un d’eux est peut-être votre enfant que vous avez vu grandir et que pourtant vous connaissez si mal. Je ne dis pas ça par méchanceté. Au contraire. C’est comme ça, on y peut rien.
Ils sont tellement rêveurs, tellement...que l’on ne peut faire qu’une seule chose pour les aider. (Voulez-vous que je vous la dise ?...Oui ?...) Il faut... les aimer et tout simplement leur montrer.
Quand vous parlerez avec quelqu’un à l’avenir ou que vous remarquerez quelqu’un qui semble toujours sourire. Faites ce que je vous ai dit. C’est peut-être votre voisine, votre boulanger, la caissière du supermarché. Ou tout simplement la personne qui est entrain de vous parlez. Il ne faut jamais aller chercher bien loin.