Femmes de poésies, avatars de Roxane
Ne vous lassez-vous pas des pauvres bouts rimés
Des mièvres délires de poètes grimés
Qui toujours braient l’amour comme de pauvres ânes ?
Ne souhaitez-vous pas de plus belles histoires
D’un amant idéal riche et attentionné
Amoureux attentif dévoué à votre gloire
Tel le prince charmant de vos jeunes années ?
Que vous chaut les écrits des barbons virtuels
Dont le seul mérite n’est que le choix des mots
Ils n’ont que souvenir des prouesses sensuelles
Un vitrail de verre remplace les émaux.
Mais passe aussi le temps sur les désirs charnels
Le quotidien lassant prend le pas sur l’amour
Même vous, même toi apaise la rebelle
Les émois passagers remplacent le toujours.
Et nous nous installons dans les fauteuils usés
Rêvant au souvenir des excès érotiques
L’envie toujours présente mais l’âme reposée
Le rêve au creux du corps et l’esprit extatique.
Septembte 2007