Dire que je me culpabilise de pas davantage "vivre au milieu des autres, partager leurs... trucs" !
C’est vrai que j’appartiens pas à tous ses bazars, et que c’est pas étonnant !
Ce n’est pas par "fatalité, déformation, manque d’un certain chromosome" si je vis seul, si retiré du monde, voire de tout !
ça change pas, au contraire : quand ledit monde se met à ouvrir la bouche, c’est surtout pour faire parler ce grain de folie qui le caractérise !
ça ne me fait pas plus envie hier qu’aujourd’hui.
C’est un peu "de ma plateforme" que j’observe doucement cela, comme des yeux qui regarderaient si folie n’a pas changé, si folie s’est... améliorée ou va mieux, est plus engageante, vaut la peine que je descende de mon arbre pour m’y... aventurer à nouveau ?
Tout est versatile, interchangeable, indifféremment de tout bord et d’aucun !
Alors, après l’update d’une nouvelle attestation, je m’en retourne tranquilou à mes feuilles, branches et chants d’oiseaux !
Je suis bien sur mon "mille bras, mille antennes, mille contes et légendes, mille-feuilles de rêve !
Le monde est, reste, dur, blessant, ignorant, bien plus brut que la pierre du même nom ou calibre, bien peu soucieux d’un cœur comme le mien, d’un cœur tout court !
J’ai appris à accepter cela, à voir "que la vie que "je" menais générait à elle seule son propre univers" et qu’il ne fallait pas que j’aie peur ou des scrupules à l’affirmer, l’afficher ouvertement, voire vertement !
On me met toujours tout un tas de trucs en appât, enrobé de mille "raisons", prétextes... mais plus rien ne me "séduit", n’est vu comme mieux ou rédempteur !
Je ressens plus volontiers de la tristesse, que je pleure par l’encre acide ou sucrée des mots, du silence, du repos ou esprit de simplicité auquel je retourne sans cesse, plus vivant et vibrant... qu’autre part ailleurs.
Je pleure les mains qui ne se touchent plus, ces grains de riz, un à un, arrachés à la misère, à la faim de tout, à commencer par la plus élémentaire !
Oui je pleure à gros bouillon, si souvent, en silence, en reclus.
Ma peine est inextinguible, intraduisible, inapaisable !
Les mouchoirs de mon quotidien en portent les océans, les marrées, cataclysmes... mais je dois faire avec, continuer, au-delà de tout, à savourer la vie, chaque cadeau tendu par chaque instant et qu’une eau délicatement fruitée laisse couler sur les vergers de l’intime reconnaissance !
Oui, chaos ou pas, la vie se danse, se danse de tout dans une infinie "gestuelle d’être", de célébration permanente, voire d’extase !?
Cela apaise cette douleur, cette césure ou cassure qui réapparaît parfois !
La division est alors vécue "comme" autant de couteaux vous transperçant l’âme, l’essentiel, ce qu’on sent de plus précieux ou sacré en Soi !
La Vie me manque, me manque dans son Tout, me manque dans "la manifestation de son unité" en toute chose !
Tous deux, on se serre alors comme deux enfants, deux amants fous que rien n’est jamais parvenu à séparer.
Caresse d’amour sur tout !