Je pense, donc je suis. Mon chien ne pense pas, quoique... Pourtant il est bien là. La faculté de penser me prouve que j’existe mais la réciproque n’est pas vraie.
Nos ordinateurs réalisent des prouesses qu’on n’aurait pas été capable d’imaginer raisonnablement il ya encore quelques années. Dans les années 70 il était évident pour nombre de scientifiques que jamais une machine ne pourrait battre un maître aux échecs, c’était, pour beaucoup une certitude. (Je me suis toujours méfié des certitudes.) Aujourd’hui c’est choses courante, et demain, aucun humain se sera plus capable de battre un ordinateur aux échecs, c’est mathématique.
La pensé naitrait-elle d’une complexité, d’une difficulté à vaincre.
Un ordinateur, un jour, sera-t-il capable de se poser des problèmes à lui-même, comme ça, pour le fun, histoire de tuer le temps et de faire travailler ses circuits. Sera-t-il capable de choisir par lui-même ses axes de réflexion. Si oui, alors Descartes se sera lamentablement planté ou alors, il nous faudra reconnaître que l’ordinateur est devenu un être intelligent à part entière. La créature ne mettra pas longtemps à dépasser le maître.
Encore une remarque pour terminer ces élucubrations, les personnages de nos romans pensent-ils ? Les acteurs de nos films pensent-ils, non en tant qu’acteur mais en tant que personnage de fiction ? La question n’est pas si anodine...
Sommes-nous des personnages de fiction ?
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Je pense, donc je suis.
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Cet énoncé de Descartes, cette vérité inébranlable, qui n’en a jamais douté. Qui n’a jamais essayé d’en démonter le mécanisme. Je pense, donc je suis.
J’aurais préféré une rubrique réflexion ou divagation que philosophie... tant pis.