On fait la connaissance du nouveau venu dans l’immeuble de Georgette CarretUn jeune homme s’est installé dans l’immeuble de Georgette, juste en face de chez elle .Cela fait une dizaine de jours qu’il vaque entre son travail et son chez lui. Des cartons dans le salon sont encore pleins. Il n’a pas tout rangé... pas le temps. Seuls, une table basse, un canapé qui lui sert de lit... en attendant le vrai et dans un coin,près d’une fenêtre, son bureau couvert de papiers divers, attestent de sa présence dans l’appartement.Célibataire d’ une trentaine d’années, grand, mince, Matthieu est un homme séduisant. Aucune femme dans sa vie, il est trop occupé, pas l’envie non plus... pour l’instant. Il veut réparer son cœur blessé par un amour gâché. Il a vécu quelques temps avec une jeune femme, cadre, dans une bonne entreprise mais c’est terminé aujourd’hui. Elle est partie de son côté et lui de l’autre. Pourtant, ils s’aimaient, que s’est- il passé pour en arriver là ? Il ne sait pas, enfin si, mais ne peut l’accepter.Aujourd’hui, Mathieu est en congé, il en profite pour se lever un peu plus tard, il écoute, bien installé dans son lit, sa radio favorite. Pourquoi se presser se dit-il ? Il a des cartons à ouvrir, il va le faire mais pour l’instant, il goûte cette journée de repos sans remords. Il est dix heures lorsqu’il décide enfin à se lever. Un petit coup sous la douche, un café bien serré et Matthieu commence à vider ses cartons . Dans le premier ce sont des livres qu’il sort, ses préférés, Stephen King, Boris Vian, Yann Quéffélec sans oublier Emile Zola,Victor Hugo et un livre de philosophie dont l’auteur est Michel Onfray. Il n’a pas l’habitude de ce genre de bouquins mais on lui a conseillé , alors il a acheté un, qu’il a mis deux mois à lire, un dictionnaire sous le bras pour essayer de comprendre tout le charabia . Il n’a peut-être pas tout saisi mais il a tout lu et n’est pas peu fier de sa « réussite ». Matthieu dépose délicatement ses livres sur la seule étagère du salon en prenant soin de les placer par ordre alphabétique. Il s’apprête à en ouvrir un autre mais la faim le rappelle à l’ordre. Il se décide à sortir manger un casse croûte n’ayant pas encore tout ce qu’il faut pour cuisiner chez lui. En sortant, il aperçoit le dos de sa voisine, un pain sous le bras, Georgette
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Le voisin d’en face
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un immeuble sympathique 3