Quand je reviens à moi, à un moment, j’aime voir que ce que je fais et vis n’a pas d’importance.
C’est drôle parce que, à un moment, une puissante énergie est en activité, comme un volcan, puis, à un autre, tout cela disparaît, s’arrête, ne laissant plus qu’une sorte de vide dans lequel il est possible de ressentir ou réaliser que le précédemment accompli n’a pas d’importance... en lui-même, ou peut-être "que" l’importance, la vie, "du moment" !?
Je suis content de cela car il me semble alors qu’aucun combat n’est à mener ou "proroger" ; que je peux aisément passer à "une autre chose "sans lien cassant" avec une autre", et sans que cela pose un problème de suivi ou d’identité, d’identification, quelconque !
Et surtout que cela me maintient détendu, comme "sans appartenance, capital ou patrimoine à "devoir" gérer" !
Car c’est vrai pour moi que le sentiment d’appropriation, quel qu’il soit, ne m’inspire guère, m’attache à quelque chose auquel je finis par me sentir "moi-même attaché", dont je finis par être le captif ou l’esclave, ce que j’ai horreur, aimant trop le vide, le rien ou nulle part : l’orphelin, comme je dis parfois !
J’aime donc me retrouver nu "entre" ces séances... d’habillage, même si l’image de soi peut, du miroir duquel elle demeure captive, trouver à redire !
C’est pas un "sentiment" de vide comme on croit ou pourrait appréhender mentalement ; pas une "soustraction", un déshéritage, faillite ou autre "perte", bien au contraire ! Pas même une "abstraction" de la "réalité" !
Indéfinissable en mot, je dirais cependant que c’est comme un recontact avec une "partie profondément paisible" de soi, retrouvailles avec "quelque chose" que rien ne saurait troubler ou porter en inconfort !
"Comme c’est bon alors que rien n’ait l’importance qu’on lui accorde habituellement ou pour laquelle on se bat... quotidiennement ! Comme c’est bon de n’être attendu par rien de "particulier", offert à un "espace" vacant déployant indifféremment ses ailes, sans autre plaisir qu’un ciel de liberté auquel s’abandonner, se confier !"
Cela ne se présente pas par l’effort, et parce que c’est "PASKAL" !
Non : ça semble en tout temps, lieu et occasion disponible, sauf que c’est peut-être plus "évident" dans l’arrêt, quand tout "bruit" a cessé, mouvement suspendu !?
Ci-avant ces mots, j’avais "déjà" rempli mon cota "page du jour" ; puis, allant aux toilettes accuser la bonne boule du "matin" - celle d’après le café-clope, pour les connaisseurs... - la première phrase du présent récit m’est venue, puis une autre... si bien que j’ai fini par rouvrir fébrilement le traitement de textes et lâcher ce qui semblait "prioritaire à la boule 1" !
Puis, tout en écrivant, la Plume s’est présentée... d’où ton regard à présent !
Simplement,
Paskal.