Lorsque la nuit s’achève,
L’enfant est attristé
Qu’il ne reste plus d’eau
Dans le fleuve qui coulait
Entre l’armoire et le lit.
Il demeure ce matin
Ce que jamais il ne fût,
Une ombre fragile et tremblante
Au dessus du grand vide de l’abîme.
Il ne lui reste plus rien
Qu’une soif intarissable,
Et ce flot impétueux
Du désir qui monte .