Masques oblitérés d’un sophisme désopilent
Ronde des aveux murmurés sous une salve fluette
Le carnaval entame sa procession vers des plaisirs païens
Les danses profanent l’abstinence du silence
La nuit se glisse dans les alcôves lascives
Musique éparse embusquée dans les ruelles alentour
Partition abandonnée aux suffrages du jour
Emancipation des danseurs ,volte des amours
Atours hallucinants Les cotillons s’embrasent
Feu de lucioles,suggestion d’intentions , réticence
Les masques cèlent des regrets, des pas perdus
Créance des ombres qui s’enfuient bruissantes
De raison, demain, les aubes renégates abjureront
Les amants lassés frôleront l’abstinence
Le carnaval outrera sa mise éreintée
Février tes confettis déguisent le temps
Raymonde verney