Ce soir, je cherche le souffle bleu sans le vouloir réellement comme pour étouffer dans cet effort qui m’épuisera jusqu’au ou soir je m’apercevrai que je suis un autre. Le compromis à sens unique tue l’identité.
Et le pus continuera de s’infiltrer. Il n’a jamais cesser en fait et là-encore j’ai du rêver ce moment ou de ces mots si proches, j’avais cru déceler le mot fin. Mais la fin des ennuis c’est comme dans ces films ou tout se passe bien, c’est pour la belle gueule à l’affiche, mais sûrement pas pour moi.
Certes je me protégerai, de mes écailles grises. A rebond, il glissera sur moi jusqu’au sol...mais sur le chemin, il tentera encore de brûler la terre de notre bel avenir.
Alors, si je n’ai qu’une seule carapace,
il reste du venin dans ma prose.
Il me faudra le fixer et garder
les yeux ouverts, même fermés
Pour voir toujours clair
dans les effets de sa noirceur.
Et le bleu nous sauvera...