Dans l’obscurité de la nuit qui se pose
Fermer les yeux et écouter
Au rythme de l’horloge
Le temps
Passer.
Les secondes, poussières d’éternité
Egrènent leurs étoiles infinies
Dans le grand sablier
De la vie.
Fluidité de l’instant.
Sentir son sang s’écouler dans les veines à la cadence d’un goutte à goutte vertigineux. Luxe suprême, tout arrêter, cesser de courir, cesser de lutter. Ne plus avoir peur, jamais, ni des autres, ni de rien, ni de soi... Jamais.
Être et cesser d’exister.
Dans l’instant suspendu, perdre son temps, tout oublier, échapper à sa course folle, remporter la victoire. Entendre battre son cœur, sans haine et sans amour, battre seulement pour vivre, pour respirer, pour cesser de penser et puis... apprivoiser le temps...
Apprivoiser le temps...