Pour ne plus me sentir mal, mal à l’aise, aisément, mentirai-je ? J ’écris.
Crie plus fort, encore, toujours, plus loin, plus lontemps tes maux.
Maux noirs, devenus mots bleus, roses, jaunes, rouges, bouge !
Bouge toi vers d’autres lieux, d’autres univers et n’oublie pas, ris.
Ris devant l’absurdité de la vie, ris devant tes misères, fais ton numéro.
Numéro de clown, de magicien, d’équilibriste sur un fil invisible pour moi.
Moi qui ne supporte plus les larmes, je prends les armes et refuse la foi
Fois ? Il était une fois, en la bonne ville de foix plus rien que des courants
Rends par le bien , le mal que l’on te fait , Faits d’hier, faits divers, versatiles
Iles perdues, au loin sur l’océan, en veux tu, en voilà, là bas c’est inutile.
Il est vain d’espérer, une lueur venue du paradis, tout est perdu, moi aussi
Si un jour la vie m’apportait une allumette qui ne soit pas noircie
Cierge j’allumerais, une prière réciterais pour reprendre un peu espoir.
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Bouts de misères, erre
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Un petit essai sur bout de ficelle et à ma façon