Des mots...

Elle est là, sur les ailes de ses désirs, dans sa folie recluse, flotte ses frustrations : échapper à ce qui n’est plus supportable. Ce manque d’amour, rester là malgré tout ; laisser sa raison au placard d’une vie éteinte. Curieuse, impatiente, impertinente, avide d’histoires comme un enfant... S’amuse, s’émeut, partage ces derniers instants d’une vie qui dérive vers la folie : fuite inexorable pour se sauver de soi.

Attachante dans sa folie, dans ses désirs inavoués, dans ce manque d’amour qui se transforme en un Amour de rêve. Rêve qui pour elle est une réalité évidente dans laquelle son amour existe, bien réel...

Se rendre compte qu’il n’y a pas qu’une seule réalité mais plusieurs. Essayer de les comprendre, même un peu, c’est simplement se laisser aller à l’écoute de l’autre. Quels plaisirs ! Quelles sensations ! Frayeur, frisson, plus rien n’est commun, les repères que l’on connait disparaissent comme par enchantement, par une force que l’on ne voit pas mais que l’on ressent. On en ressort fourbue, épuisée, mais heureuse. L’impression d’avoir avancé dans une nouvelle connaissance.Et l’on prend conscience de "choses" simples comme écouter, s’émouvoir, observer, frissonner de plaisir : Aimer ...

Peut être que ce "dialogue" n’est pas si absurde !

La vérité de l’Homme n’est-elle pas à l’intérieur de sa poitrine ? Dans le mouvement inlassable de cet organe si simple et si complexe, que sont les poumons ; dans le souffle...

Tournons la page, deuxième étude...

Elle pense. Je pense à un oiseau d’une plage souillée, les plumes poisseuses de pétrole, incapable de s’échapper. Essayer. Mais non, elle ne dit rien. Elle rêve, c’est une pensée idiote.

Les hommes ne veulent pas être portés. Emportés seulement. Par le vent et les tempêtes.

Ils veulent aller au bout du givre et des glaces, s’arrêter de respirer, sans mourir, s’arrêter au pied du froid.