Fabienne de Saulière, marquise de Daumont était d’une beauté que l’on avait envie d’admirer avec les mains, comme le font les grands sculpteurs ou les aveugles. Elle était grande, bien en chair, avait une taille d’une finesse qui donnait à ses larges hanches les proportions nécessaires pour maintenir une remarquable symétrie de masse, avec sa lourde poitrine dont la gorge blanche aurait pu inspirer Titien. Elle avait de longs cheveux noirs et crespelés, un visage ovale avec de grands yeux d’une couleur violette, et sa bouche, dont la lèvre supérieure avait en son milieu une enflure naturelle qui ressemblait à une grosse piqûre de moustique - sur laquelle elle passait constamment la langue, semblait être faite, non pas pour manger, mais pour l’être.
La Marquise avait vu dans son miroir, sa ravissante réflexion, et, comme Narcisse, elle en était tombée amoureuse. S’estimant parfaite, elle se dédia à sa perfection. Fabienne n’avait plus d’intérêt que pour Fabienne. Elle ne regardait le monde qu’à travers le miroir de sa propre image. Dans les salons, on ne pouvait aborder un sujet sans être interrompu par une phrase qu’elle lançait automatiquement pour faire graviter la conversation autour d’elle. Ses interruptions visaient à faire taire ses interlocuteurs, et les transformer en une audience captive. À coup de : « Ah ! Ça, moi aussi ! », « Sapristi ! Que devrais-je dire ? » ou « grand Dieu ! Pas plus que moi ! », elle coupait la parole des bavards. Ces derniers, prisonniers et réduits au silence, n’avaient plus qu’une alternative, l’écouter. Si, par hasard, un étourdit tentait de placer un mot, elle élevait alors la voix, accélérait, et continuait de parler sans s’arrêter, passant sur cette langue culottée, comme un char de combat sur une brindille.
Fabienne s’était proclamée la Norme sur laquelle elle comparait et jugeait les autres, le modèle servant à définir l’unité de grandeur. L’étalon humain.
Contrairement à Narcisse, qui n’avait pu capturer son image, Fabienne avait très bien saisie la sienne et en était jalouse. Elle était avare de la perfection qu’elle s’octroyait, et tout ce qui était elle, était à elle, et à elle seule ! Elle ne partageait rien et donnait moins que rien. Elle souffrait même de troubles intestinaux qui provenaient de cette répugnance qu’elle avait à ce séparer de quoi que ce fût qui lui appartînt.
Fabienne Esther Lowenstein était âgée de dix-huit ans lorsqu’elle consentit à prendre pour époux Victor Mathieu Cyprien de Saulière, marquis de Daumont. Le mariage permettait à cette fille unique d’une riche famille d’Alsace de faire enfin partie de l’aristocratie qu’elle avait si souvent côtoyée dans les salons fastueux que sa richesse lui avait ouverts. L’union était satisfaisante pour les deux époux et chacun y trouva son avantage. Fabienne avait enfin un titre et le Marquis des titres.
Tout semblait prendre bonne tournure pour Fabienne qui n’attendait plus dans sa vie qu’un seul événement, un grand événement, un événement que l’on dit heureux : une naissance.
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Deux ans passèrent sans que rien ne se passât. Les saisons, les mois et les jours espérés, rêvés, attendus avec anticipation, comptés et recomptés avec avidité et angoisse par Fabienne, naquirent et moururent sans qu’elle participât jamais avec eux, au cycle de la vie.
La première année, la Marquise vécut avec la certitude absolue qu’elle allait bientôt être mère. Son état paraissait identique à celui auquel se réfèrent les sages-femmes lorsqu’elles disent : « Il ne faut pas la contrarier dans son état ! » En dépit de la triste évidence qui indiquait le contraire, la jeune femme pensait porter en elle le fils tant attendu. Son imagination était plus féconde que son sein. Pourtant, lorsqu’il arrivait à Fabienne de s’observer, elle trouvait que chaque signe était bon signe, et, chaque saute d’humeur ou changement d’habitude était, dans son esprit, le symptôme d’une grossesse qui n’était, hélas, pas grosse du tout. Néanmoins, elle se sentait enveloppée d’un souffle alvin qui la transfigurait et lui donnait un air maternel. Elle avait adopté les poses et les gestes qui composent ce qu’on appelle une position intéressante. Elle marchait, lentement, la taille cambrée, ne montait les escaliers qu’en ayant bien soin de se tenir à la rampe, avec une précaution qui l’accompagnait jusque dans le lit de son époux. Lorsque celui-ci, enflammé par la beauté de sa femme lui faisait des avances qu’elle ne se sentait pas le droit de lui refuser, elle les lui accordait avec la chasteté d’une femme purifiée par la bénédiction qu’elle a reçue et se donnait avec la discrétion que l’on a lorsqu’on sent en soi l’invisible présence d’une tierce personne.
La Marquise était devenue plus calme, plus posée. Lorsqu’elle s’asseyait, une grande et douce lassitude se peignait sur son front tandis qu’elle plaçait les mains sur son ventre, caressant gentiment, imperceptiblement et incessamment la région cœliaque qu’elle s’efforçait de mettre en évidence, d’abord en gonflant son estomac, poussant sur les muscles abdominaux, puis, en s’emplissant d’une nourriture qu’une récente boulimie lui faisait absorber. Elle avait même prié ses parents de venir lui rendre visite dans la maison que ces derniers lui avaient offerte en cadeau de noces et, là, ils avaient préparé la layette de l’enfant qui ne vint pas.
Les forces qui s’étaient déchaînées en Fabienne pour la soulever et l’entraîner toute entière dans le monde absurde où, pendant un an, elle confondit la stérile réalité de sa vie avec une trompeuse fécondation, se renversèrent l’année suivante pour former une composante de direction opposée qui la tira tout droit vers l’abîme du doute et du désespoir.
Fabienne de Saulière passa d’un fantasme à un autre. Elle s’était crue bénie, elle se voyait maudite. Libérée du poids de la présence virtuelle de l’enfant fécondé dans son esprit, dépouillée de son auréole, détrompée sur son état, trompée par ses entrailles, le cœur lourd, le corps vide, elle sombra dans un état dépressif dont le pessimisme, au lieu de la guider vers la solitude et le recueillement, développa en elle une choquante appétence qui lui fit faire tant de folies qu’on la crut folle.
Perdant sa réserve, pourvue subitement d’une énergie sans bornes, la Marquise se mit à donner des fêtes. Elle fréquenta de nouveau les salons et accepta toutes les invitations qu’elle avait déclinées auparavant. On la revit dans sa loge à l’opéra où à la Comédie, entourée d’amis qu’on ne lui connaissait pas. Ses rires et ses cris mêlés aux toasts en son honneur, devinrent dans tous les foyers - de théâtres - une publicité recherchée.
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Non contente d’accompagner partout son époux, Fabienne lui demandait de l’emmener aux bals où elle savait que beaucoup de hauts personnages venaient pour y trouver l’aventure. Elle l’entraînait jusqu’à des heures indues dans tous les endroits de Paris où l’on s’amusait. Dans la journée, lorsqu’elle se sentait lasse de ses promenades en voiture ou des thés qu’elle prenait chez ses amis habituels, elle se rendait dans les maisons de couture ou chez Cartier, et, si cela subitement l’ennuyait, elle se faisait reconduire chez elle où elle ordonnait qu’on préparât ses bagages pour partir en voyage.
Les voyages de la Marquise n’étaient pas très longs mais ils étaient fréquents et les pays où elle se rendait faisaient toujours partie du même groupe qu’elle affectionnait particulièrement : l’Angleterre, l’Italie, l’Autriche et l’Espagne. Là, elle passait son temps à se promener, visiter les musées, aller aux concerts. Elle aimait aussi traîner dans les vieux quartiers où il existait d’anciennes boutiques tenues par de vieux antiquaires qui lui réservaient et lui vendaient des livres rares à des prix encore plus rares. Si Fabienne n’aimait pas dépenser son argent, elle n’avait aucun scrupule à délier sa bourse lorsqu’il s’agissait de l’ouvrir pour elle. Faire des achats était un moyen de remplir le néant qu’elle sentait en elle, tout comme dépenser ses forces était un moyen de le creuser davantage. Cette dualité contradictoire reflétait une seule idée, un seul désir : être pleinement vitale ou n’être plus qu’un souffle de vie.
Se croyant stérile, Fabienne se sentait inutile, avilie, indigne d’être une Grande Dame et se comportait comme une courtisane. Elle avait perdu toute sa retenue et, dans l’intimité du lit conjugal, elle s’adonnait à des actes qu’elle haïssait parce qu’ils avaient l’étrange qualité de se déchaîner, poussés par un instinct violent qu’elle ne pouvait, ni comprendre, ni contrôler. En réalité, cette apparente passion, cette ardeur fictive (lorsqu’elle remplaçait son désir d’être morte), était une fureur de semer la vie à tout prix et pour cela lui faisait livrer son corps à une vicieuse fertilisation.
Fabienne tomba malade d’épuisement. Les médecins qui l’entouraient s’affairaient à soigner son corps si affaibli qu’il n’en restait plus qu’un soupçon de vie. Si les savants docteurs avaient bien deviné que cette désintégration physique était due à un choc, ils ne pouvaient en deviner la nature, et se perdaient dans des théories aussi complexes qu’inutiles. Qui aurait pu dire que le seul désir d’avoir un enfant pouvait avoir fait perdre la raison à une femme dont le passé avait toujours prouvé qu’elle ne faisait rien sans raison.
Fabienne ne désirait pas être mère au sens naturel, que tout être normal eût entendu. La maternité, pour elle, avait un sens étrange, un sens particulier qu’elle seule, pouvait entrevoir dans la demi obscurité de sa conscience. Elle ne désirait pas avoir un enfant : seulement se prouver qu’elle pouvait avoir un ! Elle se défendait de toute imperfection et encore moins d’un défaut physique de ce genre, cette tare imperfectible qui l’eût placée, selon elle, au rang de la dernière des dernières.
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Enfin naquit un garçon, l’enfant qui lui rendit la vie, la santé, l’honneur et la guérit de l’angoisse mortelle que lui avait causé l’idée qu’elle pouvait être stérile. Elle nomma son fils Avenant.
Dès sa naissance, Fabienne réalisa qu’elle était incapable d’aimer celui qu’elle avait mis au monde. Comment aurait-elle pu aimer deux personnes, quand elle ne pouvait en aimer qu’une seule : elle ! La meilleure illustration en fut ce qu’on appelle « la délivrance », bien que certains lui en donne le sens opposé.
La gestation d’Avenant avait bien dépassé neuf mois que Fabienne n’avait pas encore de « douleurs ». La sage-femme en perdait sa sagesse, les médecins, leur latin. Chaque fois qu’on lui demandait : « Ne ressentez-vous rien ? » elle criait qu’elle ferait son enfant quand elle serait prête. On alla jusqu’à la « menacer », lui « promettant » qu’elle risquait de perdre l’enfant qu’elle gardait en elle si jalousement. Les forces qui retenaient l’enfant prisonnier étaient si intenses que, finalement, les médecins durent les vaincre au forceps.
Avenant, avait prouvé la fertilité de Fabienne, désormais, il ne servait à rien. L’enfant ne représentait plus que la matérialisation de la luxure du Marquis. Il ne faisait que rappeler à sa mère, un plaisir assouvi à ses dépends, douleur qu’elle n’avait pas oubliée car elle n’aimait pas son mari et ne l’avait jamais aimé. Regarder Avenant, c’était contempler une tache, ou, comme on disait en Espagne : la mancha ! Les traits d’Avenant étaient l’ébauche de la peinture des jeux du Marquis auxquels, à l’époque, elle s’était prêtée gaiement.
Fabienne, en dépit de sa répugnance, fut pour Avenant, une mère qui l’éleva, si l’on peut dire, « comme son enfant ». Elle fut attentive à ses besoins et satisfit ses désirs mais elle n’y trouva aucune joie. Lorsqu’elle lui offrait un cadeau, son geste, son sourire, sa caresse étaient vides. Elle était une mère sans âme, ayant pour organisme un mécanisme, Une créature faite de rouages qui devait être remontée, de temps en temps, comme une horloge. Et, lorsque Avenant lui demandait : « M’aimes-tu, Maman ? M’aimes-tu ? » , elle soupirait.
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En grandissant, Avenant, s’était convaincu de la perfection de sa mère et ne vivait que dans l’espoir de l’éblouir. Mais pouvait-il seulement plaire à la Marquise, lui, qui lui déplaisait tant ? Il ne se décourageait pas et utilisait son temps à écrire des vers qui ne rimaient qu’avec elle. A la première occasion, il venait se placer à ses côtés et se mettait à lui lire divers passages de ses poèmes qu’il avait tant limés qu’il n’en restait presque plus rien d’intelligible. La Marquise l’écoutait avec une indifférence qui faisait toujours dire au malheureux poète, après qu’il eut finit sa lecture : « Ma chère mère, mes vers vous ont-ils déplu ? ». La Marquise ne répondait pas de suite. Pendant le temps que durait ce silence mesuré, elle donnait l’impression de n’avoir absolument rien à répondre. C’était comme si, dans tout ce qu’il avait mis tant de passion à déclamer : les vers, la musique, les soupirs, elle n’eût entendu que ... les pauses. Avenant la regardait, pénétré d’un froid mortel. Il avait le cœur rempli d’amour et de désespoir. Il répétait alors, en tremblant, la question sous une autre forme, celle-là plus repentante et plus personnelle : « Ma mère, vous ai-je déplue ? »
Il y avait en la Marquise, une espèce de combat dans lequel le temps et le silence se mesuraient. Voulant être bonne mais ne l’étant pas, plus le temps passait, plus le silence se prolongeait.
« Mère, pourquoi ne répondez-vous pas ? » la pressait Avenant. La gorge de sa mère se soulevait. Allait-elle parler ? Sa lèvre supérieure, dont l’enflure était si charmante, tremblait et la réponse parvenait à Avenant comme une autre forme de silence, un silence de mots.
« Ne vous ai-je pas répondu, la première fois que vous m’avez lu votre composition ?
- Celle-ci est différente ! protestait-il. »
La Marquise s’impatientait. Le jeune homme donnait tant de valeur à l’opinion de sa mère qu’il pleurait intérieurement de se sentir incapable de la satisfaire. Il ne soupçonnait pas les troublantes subtilités de l’esprit de sa mère. Las de tenter de lui arracher un mot , las de lutter, Avenant capitulait. Il ne tenait point de rigueur à sa mère, et décidait, en baissant la tête, de réformer sa vie, mais, comme il l’avait fait mille fois, il oubliait ses résolutions, et se remettait à lui lire ses vers.
Un déni permettait à Avenant de toujours accepter de se voir repoussé par sa mère, sans jamais lui en garder rancune. Il niait la réalité et ne se voyait nullement la victime de son désaveu. Il ne lisait en elle que des reproches admissibles, allant jusqu’à penser qu’il les méritait, vu que sa mère était sage. Enfin, même s’il lui arrivait de penser qu’ils étaient injustifiés et injustes, il l’aimait suffisamment pour l’en excuser.
La Marquise commença à faire un rêve qui se répétait chaque soir, en un horrible cauchemar.
Elle se voyait tâchant d’extraire un mucus solide qui pendait d’une de ses narines. Elle tirait dessus dans l’espoir de s’en débarrasser mais plus elle tirait et plus le mucus résistait, durcissait, s’épaississait et s’accrochait aux racines qu’il avait prises au fond du nez. Alors, elle tirait de toutes ses forces dans l’espoir de l’arracher sans trop endommager sa chair mais n’arrivait qu’à le sectionner, n’en récupérant qu’une partie dans la main, l’autre toujours accrochée au fond de la narine.
Ces images finirent par l’effrayer. Personne ne sait comment elle finit par y faire une association avec la situation entre elle et Avenant mais apparemment, elle dut y découvrir une relation qui la força à commettre une action qui fut la matérialisation de son rêve.
Un jour, après une querelle qu’ils avaient eue, Avenant voulut apaiser sa mère. La querelle avait tant bouleversé la Marquise qu’elle s’était éloignée de lui, et, lui tournant le dos, avait oublié la présence de son fils qui se tenait debout derrière elle, à une bonne distance.
La voix de Avenant la surprit. Elle se retourna. En l’apercevant, elle reçut un coup au cœur. La colère que lui avait causé sa querelle, lui avait échauffé les artères et elle ressentit une bouffée de chaleur qui la fit s’élancer, les bras ouverts, dans la direction de son fils. La température de son sang lui fit tout oublier et la fit se porter en avant, les épaules effacées, les yeux étincelants, la gorge haletante comme Emma Bovary lorsqu’elle traversait la cour pour se jeter dans les bras de Rodolphe en lui criant « Emmène-moi ! Enlève-moi !... Oh ! Je t’en supplie ! »
La marquise s’arrêta à une distance si courte de son fils qu’il pouvait sentir sa douce haleine agitée souffler sur son visage en vagues tièdes et saccadées. Elle l’embrassa passionnément.
Subitement, les yeux de la marquise s’éteignirent : elle pâlit. Ce n’était plus Madame Bovary qui se tenait là devant Rodolphe mais Miss Haversham, la vieille fille des Grandes Espérances, couverte d’années, d’amertume et de toiles d’araignées devant Mister Pip. Son haleine n’était plus perceptible. Elle laissa tomber un bras le long de son corps frémissant : et, soudain ! l’autre, frappa le visage de son fils, avec une force qui lui fit claquer la joue.
Avenant ne broncha pas. Il fit seulement une grimace de douleur qui ressemblait à un rictus. Aucun des deux ne savait vraiment ce qui venait de se passer mais aucun ne l’ignorait non plus totalement. La scène aurait pu prendre fin sur ce geste dramatique ou cette claque maternelle, selon l’interprétation du spectateur, mais, cette pièce n’avait pas été ainsi conçue.
La marquise se sentait, après son égarement, d’un côté, trop faible, pour continuer de vivre avec les cauchemars incompréhensibles que son subconscient lui faisait parvenir et qui lui faisait remonter la piste de son malheur jusqu’à la naissance d’Avenant, et, de l’autre, suffisamment forte pour y mettre un terme. Elle cria :
« Je vous déteste ! »
La Marquise, avait réalisé ce que son rêve lui avait annoncé : elle avait enfin tranché le lien qui la retenait à son fils, celui qu’elle avait, selon l’expression vulgaire, mais parfaitement en rapport avec l’interprétation de son rêve, « dans le nez ». De ce fils, il ne restait plus en elle, que quelques racines au fond d’une narine.
De son côté, Avenant se sentait comme un acteur sortant de scène, épuisé mais heureux de vivre et impatient de la quitter . Il savait enfin ce qu’il avait toujours su. Il ne niait plus l’évidence. Sa mère le détestait ! Il n’en avait plus, ni chagrin, ni regret. Il ne lui en voulait même pas. Il n’avait aucune raison de la haïr...
FIN