Voilà deux mois que je laisse, à nouveau, mes doigts pianoter sur le clavier les mots, les phrases parlant de tout et de rien, de poulet rôti et de matelas, exprimant mes blessures et mes joies, de mon Père à l’Attente.
Le texte vient quand il le souhaite. En pleine nuit, la tapisserie du destin se tisse, à 6 heures du matin, je me réveille avec un air de fête de village western et c’est le quadrille du zodiaque.
Je promène mon chien dans la campagne et l’escargot se dessine, je sens la bonne odeur du dernier « j’en sais rien » de mon Petit Cuisinier et je pèle une tomate, dure vie.
Je vide ma tête sur la page blanche avec mon cœur, j’y mets un peu de mon âme pour sécher l’encre et à nouveau, petit à petit, les lettres forment des mots, les mots des phrases et les phrases des textes.
Des textes en forme de poèmes, d’acrostiches ou encore le plus étrange en nouvelle ? Celle-ci ne devait être qu’un conte en deux parties, rédigé pour taquiner un lecteur qui trouvait trop tendres, trop féminins mes autres écrits. Mais au fil des jours, le récit se rallonge amenant des éléments nouveaux, des péripéties amusantes, mon imagination s’est prise au jeu et treize chapitres plus tard, elle se poursuit toujours à mon grand étonnement.
Et, me voilà, aujourd’hui, amis taquineurs de Plume, en train de vous raconter ma vie avec les mots.
Alors, je me pose une question : étais-ce bien raisonnable d’ouvrir ce que j’appelle en souriant ma boite de Pandore ?
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La boîte de Pandore
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- La boîte de Pandore
Dans la mythologie grecque, Pandore est la première femme. Elle est associée à la légende de la « boîte de Pandore » (en fait, une jarre). Cédant à la curiosité, Pandore ouvrit la boîte.
Elle est parfois appelée Anésidora « celle qui fait sortir les présents des profondeurs »