La femme assise au pied de l’arbre a faim et a froid... Elle fait la guerre. Elle a peur des jalousies intestines des villageois voisins qui pourraient la dénoncer à l’ennemi. Car l’ennemi est partout, même dans ces lieux reculés. Elle est isolée dans la forêt. Bien sûr, elle recherche des baies, des champignons pour subsister mais cela n’est pas assez. La faim tenaille son estomac. Assise, elle prend un peu de repos. Certes le repos de l’âme mais aussi le repos de l’esprit.
Cette guerre va-t-elle s’amplifier ou bien va-t-elle s’interrompre ? Elle voudrait bien qu’elle finisse. Elle est fatiguée aussi d’aller et venir dans tous les sens dans cette grande forêt. En quelque sorte elle a pris le maquis mais ses os sont vieux maintenant.
Maryvonne (siphonnée)